dimanche, 28 avril 2024 04:02

MALI : Les Casques Bleus se retirent de Tessalit dans la région de Kidal.

Les plus lus


MALI
Atlanticactu/ Kidal/ Tessalit/ Karim Koulibaly
L’armée malienne se déploie davantage dans le Nord du pays et prend possession des désormais ex emprises de la Minusma, la Mission multidimensionnelle de stabilisation intégrée des Nations Unies au Mali qui a achevé son retrait accéléré de sa base de Tessalit dans la région de Kidal, au nord du Mali, dans un contexte sécuritaire extrêmement tendu et en détérioration qui met la vie de son personnel en danger.
La fermeture du camp de Tessalit marque le premier retrait de la MINUSMA de la région de Kidal et est la sixième base de la MINUSMA à être fermée en vertu de la résolution 2690 du Conseil de sécurité, qui met fin au mandat de la MINUSMA le 30 juin 2023.
Le retrait s’est déroulé selon le calendrier, mais dans des conditions de sécurité extrêmement tendues, le personnel de la MINUSMA à Tessalit étant obligé de se mettre à l’abri dans des bunkers à plusieurs reprises en raison de coups de feu, y compris le 19 octobre, lorsqu’une MINUSMA C130 a été touchée dans l’aile alors qu’elle atterrit à Tessalit, heureusement sans toute blessure ou dommage majeur à l’avion. Une partie des soldats du contingent tchadien ont été rapatriés directement à Ndjamena sur des avions affrétés par leur pays.
Pendant ce temps, les autres contingents présents à Tessalit, tels que l’équipe népalaise d’élimination des explosifs, les ingénieurs cambodgiens et l’unité de gestion et de services de l’aérodrome bangladais, tous laissés à bord des avions de l’ONU. Le personnel restant est parti pour Gao dans un dernier convoi terrestre le 21 octobre, mettant fin à la présence de la Mission à Tessalit.
Avant son départ, la MINUSMA a dû prendre la difficile décision de détruire, désactiver ou désaffecter des équipements précieux tels que des véhicules, des munitions, des générateurs et d’autres biens, car ils ne pouvaient pas être restitués aux pays fournisseurs de contingents auxquels ils appartenaient ou redéployés dans d’autres missions de maintien de la paix des Nations Unies. Cette décision, qui est un dernier recours conformément aux règles et procédures de l’ONU, est due au fait que 200 camions qui devaient se rendre dans la région de Kidal pour récupérer ce matériel sont à Gao depuis le 24 septembre faute d’autorisation des autorités au vu de la situation sécuritaire.

Plus d'articles

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

Les plus récents