samedi, 11 mai 2024 03:11

Insurrection, Commando Pastef, Rebelles du Mfdc, etc, le Procureur général BAKHOUM narre des scénarios d’apocalypse de série B

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Sénégal
Atlanticactu / Dakar / Cheikh Saadbou Diarra
Finalement la montagne n’aura accouché que d’une souris malgré les attentes fondées depuis l’annonce de conférences de presse dans les ressorts des différentes Cours d’appel du Sénégal. Le Procureur général de la Cour d’appel de Dakar, Ibrahima BAKHOUM aura réussi à aider les fidèles catholiques et musulmans à voir le temps passer rapidement en ce mois de pénitence. De l’affaire de la tentative d’assassinat sur Ousmane SONKO, des médecins convoqués à la Sûreté Urbaine en passant par le fameux Commando Pastef chargé d’organiser des attentats et d’éliminer des personnalités jusqu’aux membres du MFDC arrêtés, Ibrahima BAKHOUM n’aura servi que du réchauffé sur fond de stigmatisation d’une communauté.
Se présentant comme l’un des protecteurs de la présomption d’innocence, le Procureur général de la Cour d’Appel de Dakar qui avait averti qui ne comptait pas livrer les secrets de l’enquête, a livré un véritable réquisitoire de feu contre le Pastef et ses membres qui ne seraient qu’une vulgaire bande de malfrats prêts à mettre le feu au pays.
Si l’ancien Procureur Hamady DIOUF avait annoncé la disparition de plus d’une vingtaine de rebelles dans les rues de Dakar après l’arrestation de Ousmane Kabyline DIATTA, qui avait pris le temps de cacher ses grenades dans les forêts de Casamance, Ibrahima BAKHOUM révèle que le Commando chargé d’exécuter chefs religieux, magistrats, hommes politiques, journalistes, était détenteur d’une ….lunette de visée.
Malgré les charges non conventionnelles du Procureur général Ibrahima BAKHOUM, nombreux sont restés davantage dubitatifs tellement le récit rappelle curieusement ceux avancés par deux anciens procureurs de la république. Comme avec l’arrestation de Ousmane Kabilyne DIATTA au mois de juin dernier, dépeint par Hamady DIOUF actuel 1er Président de la Cour d’appel de Dakar comme un véritable terroriste, l’actuel Procureur général de cette même cour, révèle l’arrestation de Mamadou DIÉMÉ, un membre imminent du MFDC venu prêter fin forte aux militants de Pastef dans leur funeste projet.
Mamadou Diémé, membre de Pastef, rebelle, chargé des affaires mystique de Ousmane SONKO est également membre du « Commando ».
Membre d’une organisation qui voulait plonger le pays dans le chaos en procédant à des éliminations ciblées de personnalités politiques, administratives, religieuses, etc, Mamadou DIÉMÉ a été interpellé à Bignona lors des manifestations du 16 mars durant lesquelles le jeune Mamadou Korka BA, avait été atteint mortellement par un explosif à la tête.
Décrivant l’homme, le Procureur général dira, « Mamadou Diémé, membre du MFDC serait à l’origine de toute organisation de manifestation dans la région de Bignona. Il est chargé à des recrutements pour mener des opérations personnelles…
… Il se présente comme le responsable des affaires mystique de Ousmane Sonko. L’exploitation de son téléphone l’ a convaincu qu’il était dans la zone des manifestations et il a su à admettre qu’il faisait également parti des membres du groupe Commando. »
En fin de soirée, le leader de Pastef fera une sortie dans laquelle il apportera des démentis formels sur les propos du Procureur général Ibrahima BAKHOUM et accusera la BIP d’être à l’origine de la tentative de meurtre sur sa personne 
« Lui même a admis qu’il est membre de la massification de Pastef à Tengory avec Khady Sané, Aliou BADJI, coordonnateur du Pastef dans cette localité. Il reconnaît être un spécialiste des produits explosives et qu’il y avait plusieurs personnes à éliminer. En effet la liste des personnes ciblées est composé d’autorités judiciaires, de professionnels, des anciens militaires et même dans la presse », a déclaré Ibrahima BAKHOUM devant une assistance médusée face à un tel aplomb.
Pour Ousmane SONKO, «  Le Procureur Ibrahima BAKHOUM a manqué de courage. Mieux, il avait emporté son dossier médical en quittant la clinique Suma Assistance et qu’il ne connaissait pas le Dr Babacar NIANG, propriétaire de la structure sanitaire, arrêté et longuement cuisiné par les enquêteurs de la police. Seuls mes médecins m’ont traité dans cette clinique ».
Sur la tentative d’assassinat du leader de Pastef qui n’existerait pas si on se fie aux propos de Ibrahima BAKHOUM qui ne s’est pas gêné de poursuivre un militant de de Ousmane SONKO toujours en garde à vue, « Yarga Sy est mon petit frère. Je bois et mange tout ce qu’il me donne …Je persiste et je signe, le Monsieur qui m’a aspergé le liquide toxique est un élément de la BIP. L’élite de la police Sénégalaise », a confié Ousmane SONKO.
« C’est un policier, un élément de la BIP qui m’a aspergé ce produit dont nous connaîtrons bien les composants. C’est cela qui fait peur au pouvoir d’où cette traque orchestrée contre mes proches. J’accuse formellement la BIP d’avoir tenté de m’assassiner », a lâché le chef de l’opposition.

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