Le « général du Gaabu » arrivé à la tête de la Guinée Bissau suite au forcing de certains Chefs d’État de la Cedeao, refuse d’organiser l’élection présidentielle prévue le 27 février prochain et qui coïncide avec la fin de son mandat. Umaru EMBALÒ fortement contesté par les populations et lâchés par ses soutiens de la première, risque de plonger le pays dans un nouveau cycle de violences.
Arrivé au pouvoir grâce à un « coup d’état » de la CEDEAO, Umaru EMBALÒ dont le mandat prend fin le 27 de ce mois de février, serait considéré comme un président illégitime et illégal, selon la Constitution de la République de Guinée-Bissau.
Umaro Sissoco Embaló ayant pris ses fonctions le 27 février 2020 pur un mandat de 4 ans, dont la cérémonie d’investiture s’était tenue devant la Cour suprême et soutenue par les chefs militaires dont Biagué Nan Tam, chef d’état-major des forces, António Indjai ancien chef d’état-major des forces, sans la publication officielle des résultats par la Commission Nationale Indépendante. À l’époque, le « général » EMBALÒ avait également compté le soutien de politiciens tels que José Mário Vaz, ancien président de la République, Braima Camara, leader du MADEM-G15 et Nuno Gomes na Biam, leader du parti APU-PDGB.
Mais depuis que Sissoko EMBALÒ a affiché sa volonté de se maintenir au pouvoir par la force, il faut noter qu’actuellement, ses anciens soutiens comme Braima CAMARÁ et Nuno Nabiam GOMES, lui ont tourné le dos en l’accusent de vouloir embraser le pays en tentant d’établir la dictature. Les deux leaders politiques interpellent la QEDEAO et exigent la tenue des élections présidentielles et législatives comme stipulé par la constitution.
Pour rappel, en l’espace de quelques mois le général Umaru EMBALÒ a dissout illégalement l’Assemblée Nationale Populaire, n’ayant jamais réussi à obtenir la majorité et changer la Constitution. C’est ainsi que les leaders de l’opposition lui reprochent d’avoir fomenté un coup d’état militaire le 1er février 2022 pour obtenir le déploiement de militaires de la CEDEAO pour bénéficier de la protection de ses pairs de l’organisation régionale.