@Atlanticactu.com – On en sait plus sur les raisons de l’attaque de la radio Galaxy FM par des hommes armés dans la nuit du lundi après des révélations sur une importante quantité de drogue qui avait disparu. Atlanticact.com a fouillé pour découvrir l’existence d’un audio dans lequel le Directeur de la police judiciaire mouille des ministres, des magistrats dans la disparition de 500 kilos de cocaïne. Dans cet audio en créole, Domingos Monteiro Correia lâche de véritables bombes au point que le « général » Umaru Embalò a reçu précipitamment le Secrétaire d’État à l’Ordre public pour connaître les dessous de cette scabreuse affaire.
Dans cet audio fuité, le directeur de la Police Judiciaire Domingos Monteiro Correia, visiblement très amer se plaint auprès du Secrétaire d’État Augusto Cabi, un proche de Umaru Embalò en lui demandant d’avertir dare-dare le « général » sur le fait que quelques 500 kilos de cocaïne se trouvent entre les mains de certaines autorités. Ces Bandidos comme les surnomment Domingo Monteiro Correia en désignant le Procureur général de la République Bacari Biai avec ses complices tous ses substituts que sont Mario Yala, Estevão et Sherifo, auraient soutiré une cinquantaine de kilos de drogue saisie par son service.
« Un navire qui transportait 10 tonnes de cocaïne qui mouillait au delà des eaux territoriales a réussi à débarquer sa cargaison. Malgré la surveillance, cela a échappé à notre vigilance mais nous avons pu retrouver la trace de 500 kilos de cette cocaïne stockés dans le quartier de Entarramento. Mais cette drogue détenue par le Major Bodjam Candé, un officier de la Garde Nationale et, par ailleurs, fils du ministre de l’intérieur Botché Candé, a été déplacée quand ce dernier a senti ou a été informé de la surveillance exercée sur lui », a confié le directeur de la PJ au Secrétaire d’État Augusto Cabi.
« Le procureur général de la république Bacari Biai aurait soutiré une cinquantaine de kilos de drogue avec ses complices tous ses substituts qui sont Mario Yala, Estevão et Sherifo », dénonce le Directeur de la police judiciaire