Depuis le 23 mars, date d’instauration de l’état d’urgence, les activités semblent avoir pris un sérieux coup de frein à l’intérieur. Si les déplacements sont quasiment interdits du fait des mesures d’urgence édictées, la fermeture des mosquées , marchés, autres lieux recevant du public a fini d’installer un sentiment de ville fantôme dans plusieurs agglomérations jadis bruyantes de par les activités quotidiennes.
La région de Dakar est isolée du reste du pays en raison de l’épidémie de coronavirus. L’entrée ou la sortie de la capitale économique et politique sénégalaise est interdite aux personnes sauf dérogations, mais les marchandises peuvent circuler, afin d’éviter les crises d’approvisionnement dans Dakar comme le reste du pays. Le gouvernement a promis un fonds de soutien de plusieurs milliards de francs CFA pour les PME et pour le secteur informel, mais leur mise en œuvre se fait toujours attendre.
Ce confinement qui ne dit pas son nom constitue un facteur d’appauvrissement des couches défavorisées car n’ayant plus la possibilité de trouver les moyens de subsistance. Les denrées promises aux ménages vulnérables ne seront qu’une goutte d’eau dans l’océan et creuseront davantage le fossé entre riches et pauvres
Atlanticactu.com