Dans son discours d’ouverture au centre international de conférences Mahamat Gandhi à Niamey, le président du Niger a indiqué que le sommet va se pencher sur la situation économique, politique et sécuritaire de la sous-région.
Par rapport à la situation économique, Mahamadou Issoufou s’est appesanti sur les conséquences de la pandémie de la Covid-19 sur les pays ouest-africains, notamment avec la fermeture des frontières terrestres et aériennes.
Pour ce qui concerne la situation sécuritaire, il a indiqué que la crise sécuritaire marquée par le terrorisme dans certains pays «peut durer», appelant l’ensemble des pays de la Cédéao à harmoniser leurs efforts.
Sur le plan politique, le président en exercice de la Cédéao a insisté sur la nécessité de renforcer les institutions démocratiques dans l’espace communautaire.
Tout en saluant les efforts faits par certains pays dans l’installation de nouvelles autorités élues, Mahamadou Issoufou a indiqué que dernier trimestre de l’année en cours sera marqué par l’organisation de nouvelles des élections dans beaucoup des pays de l’espace, insistant sur la bonne organisation.
Abordant la situation du Mali, il a rappelé les sanctions prises par la Cédéao après le coup d’Etat du 18 août dernier, rappelant la nécessité pour les militaires de remettre le pouvoir aux civils pour une transition en vue de nouvelles élections.
Créée le 28 mai 1975 et regroupant : le Bénin, le Burkina Faso, le Cap-Vert, la Côte d’Ivoire, la Gambie, le Ghana, la Guinée, la Guinée-Bissau, le Liberia, le Mali (Suspendu), le Niger, le Nigeria, le Sénégal, la Sierra Leone et le Togo, la Cedeao est la principale structure destinée à coordonner les actions des pays de l’Afrique de l’Ouest.