vendredi, 26 avril 2024 12:41

Transparency International : Réunion régionale à Naïrobi, la corruption dans l’affaire Petrotim à l’ordre du jour

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Le reportage de la BBCest en passe de devenir le sujet phare de cette sur la question relative à la corruption. Après avoir été l’ordre du jour dans tous les salons dakarois et les différents états-majors politiques, sans oublier la naissance lundi de la nouvelle plate-forme « Aar Li Ñu Bokk », aujourd’hui, le sujet est au menu de la réunion régionale de Transparency International au Kenya. Occasion pour les membres fondateurs de signaler que la grande corruption a été à l’origine de la création de Transparency International.

Les Sénégalais s’interrogeaient sur le silence du Coordonnateur Général du Forum Civil, Birahim Seck sur les allégations de corruption soulevés par la BBC lors d’un reportage télévisé. Atlanticactu.com a pu retrouver la trace de celui qui aura été l’un des plus virulents dénonciateurs de la malgouvernance dans le processus d’attribution des licences de pétrole et de Gaz. Birahim SECK pour ne pas le nommer, assiste à la réunion régionale de Transparency International à Naïrobi au Kenya.

Au moment où le Sénégal fait face à une sérénade médiatique qui s’est emparée de tous les secteurs de la société avec les 6000 milliards annuels qui sont alloués à Franck Timis pendant Une quarantaine d’années, le Forum Civil, section sénégalaise de Transparency International prend part à une réunion où le principal sujet est justement, les allégations de corruption dans l’affaire Petrotim qui incrimine directement Aliou Sall, le frère du Président de la République.
Une occasion saisie par les pères fondateurs, Peter Eigen et John Githongo de revenir sur les causes de la création de l’organisation qui œuvre pour la fin de la corruption dans le monde.

Pourtant le Sénégal était bien outillé pour faire face à ce genre de comportement d’autant plus qu’il est l’un des rares pays où la stabilité règne. Que s’est-il passé finalement ?

À cette question, les conférenciers ont mis en exergue les conflits d’intérêt qui minent le Sénégal depuis l’alternance de 2000 où l’ancien Président Abdoulaye Wade, avait fait de son fils l’un des ministres les plus dotés, financièrement parlant d’où le sobriquet de « Ministre du Ciel et de la Terre ». L’actuel chef d’état Macky Sall qui apparemment, n’a pas retenu la leçon des manifestations monstres et violentes qui avaient secoué le pays entre 2011 et 2012 et qui ont précipité la chute de Wade, a fait mieux en mettant son frère dans la gestion du pétrole et du gaz mais également, en le nommant à la tête de la Caisse de Dépôt et de Consignation, l’une des structures les nantis.

Pour rappel, depuis sa création en 1995, le Corruption Perceptions Index, le produit de recherche phare de Transparency International, est devenu le principal indicateur mondial de la corruption dans le secteur public. L’indice offre un aperçu annuel du degré relatif de corruption par classement des pays et des territoires du monde entier. En 2012, Transparency International a revu la méthodologie utilisée pour construire l’indice afin de permettre la comparaison des scores d’une année sur l’autre. L’IPC 2018 s’appuie sur 13 enquêtes et évaluations d’experts pour mesurer la corruption du secteur public dans 180 pays et territoires, en attribuant à chacun une note allant de zéro (très corrompu) à 100 (très propre).

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