D’après les faits évoqués dans l’arrêt de renvoi de dossier, ils ont été interpellés alors que le Nigérien était en possession d’un fusil AK47, 4 chargeurs et des munitions. Le Malien, quand à lui, détenait aussi un fusil AK47, 5 chargeurs, 1 talkie-walkie, 1 téléphone portable et des munitions de guerre. Le Burkinabè, lui, n’avait rien en sa possession, mais a reconnu être un combattant de la dawla islamique.
À la barre, les accusés ont catégorique nié les faits à eux reprochés. Alors qu’ils avaient tous reconnus et étaient même rentrés dans les moindres détails à l’enquête préliminaire et par devant le magistrat instructeur. Plus de trois heures d’audience durant, les accusés se sont disculpés des charges.
Le Procureur dans son réquisitoire a rappelé que les accusés ont été capturés le 13 juin 2020 au cours d’une mission de reconnaissance de la force Barkhane dans les encablures de Douentza. Qu’ils appartiennent au groupe de soutien à l’islam et aux musulmans et la Dawla islamique. À la barre, ils ont tous nié les faits. Selon lui, ces deux groupes n’interviennent que dans ces 3 pays (le Mali, le Burkina et le Niger). Il poursuit qu’ils ont choisi la dénégation systématique pour se défendre, qu’ils ont le droit de mentir mais la Cour en tirera les conséquences de droit. Il demande de retenir les accusés dans les liens de l’accusation et les condamner tous.
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