vendredi, 19 avril 2024 06:51

Mali: Colonel Assimi Goita, le nouvel homme fort de Bamako

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Depuis ce mercredi 19 août 2020, le monde entier connait le nom et le visage du nouvel homme fort du Mali. Il est à la tête des militaires qui ont perpétré le coup d’Etat dans ce pays le mardi dernier et qui ont contraint le président Ibrahim Boubacar Kéïta à la démission. Il est épaulé par des officiers et autres gradés de l’armée malienne. Et ce sont eux qui ont la destinée de ce pays désormais. Ils veulent mettre en place un collège transitoire qui va jouer un rôle d’organe législatif transitoire et d’un gouvernement restreint d’union nationale.

«Je me présente : je suis le colonel Assimi Goïta, le président du Comité national pour le salut du peuple (CNSP) ». C’est ainsi qu’il s’est présenté à la presse ce mercredi à la sortie d’une rencontre avec les secrétaires généraux des ministères convoqués pour la reprise des activités étatiques souhaitée par les militaires. « C’était mon devoir de rencontrer les différents secrétaires généraux pour que, ensemble, nous puissions leur assurer de notre soutien par rapport à la continuité de l’Etat », a-t-il expliqué à sa sortie. A la tête de cette junte, le nouvel homme fort du Mali, le colonel Assimi Goïta est le commandant de la force spéciale un bataillon autonome des forces spéciales du Mali (BAFS) qui est intervenu dans le centre du mali et qui a été fraîchement formé en Amérique. Il est décrit comme un homme d’action.

Des compagnons de lutte

Autour du Colonel Assimi Goïta, se retrouvent des officiers supérieurs. Parmi eux, il y a Sadjo Camara, colonel de l’armée et un ancien directeur de l’académie militaire de Kati d’où est partie la révolte des militaires. Le Colonel Sadjo Camara est un ancien directeur de l’académie militaire de Kati. Selon le site web Mali Tribune il est né en 1979 à Kati, dans la région de Koulikoro, au sud du Mali. Il est diplômé de l’académie militaire de Koulikoro (EMIA) avec mention très bien. Il a ensuite été déployé dans le nord du Mali où il a servi sous les ordres du général El Hadj Gamou jusqu’en 2012.

Le Colonel Camara est ensuite devenu le directeur de l’académie militaire de Kati, un poste qu’il a occupé jusqu’en janvier 2020, date à laquelle il est parti pour suivre une formation militaire. Dans le lot, il y a aussi le colonel Malick Diaw. Il est le chef adjoint du camp de Kati. Il était aux côtés de Ismaïl Wagué lorsque ce dernier a lu, mercredi la déclaration au nom de la junte pour annoncer la prise de pouvoir militaire. Le colonel Diaw serait le chef de la mutinerie au camp de Kati, à 15 km de Bamako. Il aurait demandé au président de la république de quitter le pouvoir.

Il y a également le général Cheick Fanta Mady Dembele. Il est le directeur général de l’institution de maintien de la paix Alioune Blondin Beye. Il a été promu au rang de général de brigade en mai 2018 et a pris la direction de l’institution de maintien de la paix en décembre 2018. Avant sa nomination à l’institution, le général Dembele était chargé de la gestion des conflits et de la planification stratégique à la Commission de paix et de sécurité de l’Union africaine, basée à Addis-Abeba, en Éthiopie. Enfin, il y a Ismaïl Wagué. Le chef d’état-major adjoint de l’armée de l’air des forces armées maliennes est l’un des organisateurs du coup d’État de 2020 contre le président Ibrahim Boubacar Keïta. Il devient par la suite porte-parole du Comité national pour le salut du peuple.

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