©atlanticactu.com  —  Le président en exercice de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), Mahamadou Issoufou, a appelé jeudi à prendre des « mesures fortes à la hauteur de la gravité de la situation au Mali » où un putsch a renversé mardi le président Ibrahim Boubacar Keïta.

Ce coup d’Etat « intervient dans un contexte sécuritaire difficile pour notre région en général et pour le Mali en particulier, en dépit des efforts diplomatiques intenses déployés par notre communauté en vue de surmonter la crise politique que traverse le Mali, crise consécutive à l’élection législative contestée du 19 avril » dernier, a déploré le chef de l’Etat nigérien Mahamadou Issoufou, à l’ouverture d’un sommet extraordinaire des chefs d’Etat et de gouvernement de l’institution régionale, tenu par visioconférence, sur la situation au Mali.

Le président nigérien a rappelé les mesures déjà prises par la Cedeao au lendemain du putsch, dont « la suspension du Mali de tous ses organes de décision jusqu’au rétablissement effectif de l’ordre constitutionnel, la fermeture de toutes les frontières terrestres et aériennes ainsi que l’arrêt des transactions économiques, commerciales et financières entre les pays membres de la Cedeao et le Mali ». De même, il a été demandé « la montée en puissance immédiate de la Force en attente de la CEDEAO », a-t-il ajouté.

« Je propose que notre sommet examine ces différentes mesures et, le cas échéant, les complète dans la perspective d’un retour rapide à l’ordre constitutionnel conformément au Protocole additionnel sur la bonne gouvernance et la démocratie dans l’espace Cedeao », a conclu le président Issoufou, cité par l’agence Xinhua.

La Rédaction

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