mardi, 16 avril 2024 14:50

Justice : Un magistrat poursuivi pour avoir profité de l’argent et du …. d’une prostituée

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L’affaire a fait grand bruit au sein de la magistrature tellement qu’elle est inédite. Un vice-président du tribunal de Grande Instance de Paris est soupçonné d’avoir bénéficié des revenus et du corps d’une prostituée. Il a été mis en examen mercredi dernier à l’issue de sa garde à vue à la police.

Le juge, actuellement vice-président, n’a pas été suspendu de ses fonctions, mais la direction des services judiciaires a été saisie pour déterminer si des sanctions disciplinaires devaient être prises.

Ce sexagénaire est soupçonné d’avoir bénéficié des revenus d’activité de sa compagne prostituée pendant leur relation au cours des années 2018 et 2019, a précisé le ministère public. Celle-ci avait porté plainte au début de l’année 2020. Une information judiciaire a été ouverte mercredi, notamment pour proxénétisme, « dans le cadre d’une vie commune entre le mis en cause et la plaignante ».

« La vérité, c’est que c’est lui qui a contribué aux frais du ménage », a réagi MePierre de Combles de Nayves, le conseil du magistrat. Selon l’avocat, le juge aurait même donné à cette jeune Gabonaise d’une vingtaine d’années jusqu’à 240 000 euros sur les deux années de leur relation « pour qu’elle cesse de se prostituer ».

Le juge échappe à la suspension mais, est poursuivi pour proxénétisme et abus de privilèges  

Mais lors de leur rupture, elle l’aurait menacé de porter plainte pour proxénétisme si le juge ne lui concédait pas la garde de leur enfant et ne lui payait pas un appartement, a encore déclaré Me Pierre de Combles de Nayves.

La procédure avait été dépaysée au profit du tribunal le plus proche, comme il est d’usage, c’est-à-dire Nanterre, pour respecter le principe d’impartialité et éviter que les pairs d’un magistrat n’aient à le juger.

Le juge, actuellement vice-président au tribunal judiciaire de Paris, n’a pas été suspendu de ses fonctions, mais la direction des services judiciaires a été saisie pour déterminer si des sanctions disciplinaires devaient être prises.

Yaye Thioro Gueye Avec AFP 

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