vendredi, 29 mars 2024 14:39

Disparition de Didier BADJI et de Fulbert SAMBOU….Me Patrick Kabou, un avocat des familles brise le silence

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Plus d’une semaine après la disparition de L’Adjudant Chef Didier BADJI et du Sergent Fulbert SAMBOU actée par un communiqué du Procureur de la République, les familles des deux militaires s’organisent pour éviter le fait accompli dans lequel on cherche à les installer. Pas de contact officiel avec l’armée encore moins la Délégation Générale au Renseignement comme le stipule les statuts des Forces Armées, selon la veuve de Fulbert SAMBOU dont le corps aurait été identifié à la surprise générale par son frère à la place de l’épouse, seule bénéficiaire avec ses enfants, du capital décès.

Des silences et des non-dits qui ont fait sortir Me Patrick Kabou de sa réserve alors qu’on s’apprête à enterrer le Sergent Fulbert SAMBOU sans autopsie. Dans un post sur son mur Facebook, l’avocat alerte.

 » Dans l’affaire concernant les deux sous officiers, notre silence était de rigueur.
Un silence face au choc de la nouvelle, un silence expectatif car, attendant impatiemment que les structures dans lesquelles messieurs Sambou et Badgi travaillent, nous parlent. Rappeler qu’ils sont des agents de l’Etat faisant un travail stratégique pour la République. Ces structures doivent impérativement nous parler et cela en dehors des médias comme le veut la procédure.
Ce silence ne peut être perturbé par un communiqué du parquet. Monsieur le Procureur de la République, s’il vous plaît, à ce stade de la procédure, laissez-nous parler aux nôtres (gendarmerie, armée). Vous aurez le temps de parler à l’opinion nationale et internationale. Surtout qu’un quotidien, des personnes (émission télé et sur les réseaux sociaux) paraissent détenir des informations qui peuvent permettre d’avancer dans ce dossier, soutiennent des thèses fausses, diffament, blessent et atteignent l’image, la respectabilité et l’honorabilité de ces deux agents de l’Etat.
Revenant à notre posture d’avocats de la famille, notre silence est humain et compatissant. Il rejoint Monsieur Sambou et Monsieur Badgi. 
Notre silence est un respect à la famille et aux proches de ces deux agents de l’Etat. »
Patrick KABOU
Avocat à la Cour
Docteur en droit.

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