dimanche, 28 avril 2024 22:42

Affaire Juan BRANCO : Dix-huit agents du poste frontalier de Keur Ayib relevés et envoyés au….

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Sénégal
Atlanticactu/ Keur Ayib/ Cheikh Saadbou Diarra
L’entrée de l’avocat français de Ousmane SONKO sur le territoire national, continue de défrayer la chronique avec son corollaire de dégâts collatéraux. Si Me Juan BRANCO arrêté en Mauritanie a été transféré à Dakar, envoyé à Reubeuss, est libre suite à un contrôle judiciaire obtenu deux jours après son arrestation, des Sénégalais continuent de payer chèrement cette bravade de Juan BRANCO.
C’est le poste frontalier de Keur Ayib où est supposé être passé l’avocat français qui paie le plus lourd tribut. Dix-huit agents de police dont un gradé ont été Manu militari affectés à la direction du GMI suite à une note de service du Directeur général de la Police Nationale. Dans cette longue liste d’éléments rompus à la tâche, selon un sous-officier très amer à la suite de cette décision et qui ne décolère pas du tout, « Pourtant, il n’y a aucun élément qui prouve que Juan BRANCO est bien passé par Keur Ayib, les caméras de surveillance ont été visionnées et nulle trace de son passage n’est relevé et près de la moitié des agents n’étaient pas sur place car, étant affecté entre les patrouilles et autres missions ».
Et notre interlocuteur de poursuivre, « Pis, dans le véhicule de type 4X4 dont il est question, il n’y avait que le chauffeur et deux passagers dont une femme enceinte. Cette affaire a des relents de règlement de comptes car , avant de sanctionner on donne aux agents la possibilité de s’expliquer ». « Ce qui n’est pas le cas », précise-t-il avant de rappeler qu’au mois de Mai 2023, l’opposant Ousmane Sonko sous contrôle judiciaire, a réussi à tromper notre vigilance et de traverser la Gambie mais, il n’y a pas eu de sanctions pourtant ».
À la direction de la Police de l’Air et des Frontières, c’est le silence radio même si certains consentent à nous dire qu’il s’agit d’un vrai gâchis. « On ne peut se permettre de relever 18 agents qui ont tous plusieurs années d’expérience de la surveillance des frontières mais comme l’autorité précise dans la note qu’il s’agit d’une « nécessité de service », nous nous y soumettrons en attendant de voir si du côté de la frontière mauritanienne où Juan BRANCO a été arrêté lors de son retour, il y aura également des affectations, disent-ils.

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