Plusieurs dizaines de combattants de Boko Haram, dont d’importants commandants, ont déposé les armes et se sont rendus aux autorités nigérianes, dans le nord-est du Nigeria, a appris lundi atlanticactu.com.
Sans fournir le nombre exact des combattants islamistes qui ont déposés les armes, le porte-parole a indiqué dans un communiqué cité par l’agence Xinhua, que leur capitulation est intervenue après une offensive des forces armées nigérianes.
Cette annonce intervient quelques jours après la libération, dimanche 24 mai, de 241 otages, dont 105 femmes et 136 enfants, retenus en captivité par le groupe djihadiste, lors d’une opération de déminage dans la ville de Mudu (Etat de Borno, dans le nord-est du pays).
Née dans le nord-est du Nigeria en 2009, l’insurrection de Boko Haram s’est peu à peu propagée à ses voisins camerounais, nigérien et tchadien, particulièrement dans la région du lac Tchad, située à la frontière entre ces quatre pays. Début mars 2020, l’armée tchadienne a lancé une vaste offensive, suivie en avril par les armées nigériane et nigérienne.
La Rédaction (atlanticactu.com)