Les Chefs d’États africains auteurs de vols d’importantes sommes d’argent du Trésor Public planquées en Occident, sont avertis. Après la Suisse, les États-Unis et l’Angleterre, la France promet de restituer au Nigeria 150 millions $ détournés par l’ex-président Sani Abacha sur plus de 6 milliards de dollars qu’aurait planqué l’ancien dictateur déchu en 1998.
Dans une démarche remarquable de coopération internationale, la France s’engage à restituer 150 millions de dollars au Nigeria, des fonds initialement détournés par l’ancien président Sani Abacha. Cette restitution fait suite à l’annonce officielle de la présidence nigériane et renforce l’engagement mondial envers la transparence financière.
Cet acte de restitution, annoncé après la rencontre entre la ministre française des Affaires étrangères, Catherine Colonna, et le président nigérian Bola Ahmed Tinubu, souligne un moment important dans la lutte contre la corruption et le détournement de fonds publics.
Le général Abacha, dont le règne de 1993 à 1998 a été marqué par de vastes accusations de corruption, a été accusé par Transparency International d’avoir détourné près de 5 milliards de dollars. Une somme significative de cet argent avait trouvé refuge dans des banques occidentales.
Cette restitution s’inscrit dans une série de succès pour le Nigeria, qui a précédemment récupéré des montants substantiels de la Suisse, du Liechtenstein et des États-Unis, contribuant ainsi à la lutte contre l’impunité financière. Ces fonds représentent plus qu’une simple restitution financière ; ils sont un pas vers la guérison des blessures économiques du passé et un investissement potentiel dans l’avenir du pays.
La communauté internationale continue de montrer son soutien à la bonne gouvernance et au développement économique en s’assurant que les actifs détournés sont retournés à leur juste propriétaire et utilisés pour le bénéfice du peuple nigérian.