Ouf de soulagement pour la France qui cherchait désespérément un bras armé contre les auteurs du coup d’état militaire contre Mohamed Bazoum. Après avoir brandi des menaces contre les militaires, nouveaux maîtres de Niamey, la France et son président n’auront plus à se mouiller dans ce dossier après les décisions des chefs d’Etat de la CEDEAO contre les militaires au pouvoir au Niger. Emmanuel Macron s’est dit prêt à soutenir toutes les options de l’organisation pour rétablir Mohamed Bazoum à son poste de président.
Alors que la CEDEAO a imposé des sanctions sévères à l’encontre du Niger et des autorités militaires au pouvoir, elle a fait la joie de la France qui a, dans un communiqué de son ministère de l’Europe et des Affaires étrangères a indiqué que « la France salue les décisions prises par les chefs d’Etat de la CEDEAO (…) Elle soutient les sanctions économiques et financières décidées à l’appui de ces demandes ».
De son côté, le président français Emmanuel Macron, a également exprimé sa joie tout en rassurant la CEDEAO de son soutien. « La France soutient toutes les initiatives régionales pour restaurer l’ordre et le retour de Mohamed Bazoum », a indiqué Macron. Notons que la CEDEAO n’exclut pas une action militaire contre l’armée nigérienne en cas de non-respect de l’ultimatum d’une semaine donné aux putschistes.
La CEDEAO a pris plusieurs sanctions comme la fermeture des frontières terrestres et aériennes dans les pays de la CEDEAO, la suspension de toutes les transactions commerciales et financières entre les États membres, y compris les transactions énergétiques, et le gel des avoirs de la République du Niger dans Aqua Central Bank et des entreprises publiques et parapubliques dans les banques commerciales.