lundi, 25 novembre 2024 04:48

Disparités salariales : Thierno Alassane SALL dépose une question orale sur la table de Amadou Mame DIOP

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Les députés de la 14ème législature avaient annoncé la couleur dès leur installation le 12 septembre dernier. Les choses commencent à bouger avec une première proposition de loi introduite par Mimi TOURE pour dénoncer la présence familiale au sein des affaires publiques. Un autre député, Thierno Alassane SALL pour corriger les disparités salariales, vient de déposer une question orale.
L’ancien ministre de l’Energie et non moins député non-inscrit Thierno Alassane Sall a déposé, hier, à l’adresse du gouvernement une question orale portant sur les disparités et iniquités salariales des fonctionnaires du secteur primaire. Selon le parlementaire, des arrêtés interministériels (pour les ministères en charge de l’Agriculture et de la Pêche) et un décret (pour le ministère en charge de l’Elevage) portant octroi d’indemnités sur ressources internes au profit dudit personnel avaient été pris en vue de corriger ces impairs. Et un début de paiement de ces indemnités avait été même noté notamment pour les agents des ministères en charge de l’Agriculture et de la Pêche. Seulement, ils en ont bénéficié pendant huit mois avant qu’une note du ministère des Finances et du Budget, portée à la connaissance des travailleurs le 8 septembre passé, vienne y mettre fin, a expliqué Thierno Alassane Sall dans un tweet.
D’où sa question orale adressée au gouvernement pour savoir les mesures diligentes et immédiates que l’Exécutif compte prendre pour rétablir le paiement d’indemnités négociées et convenues entre les organisations syndicales et les autorités administratives. L’ancien ministre de l’Energie s’interroge d’autant que le paiement d’indemnités similaires continue d’avoir cours dans d’autres départements ministériels. Ce qui, à ses yeux, relève «d’un deux poids, deux mesures».
In fine, le député non-inscrit dit motiver sa démarche par le fait que le personnel du secteur primaire est le parent pauvre de l’administration sénégalaise en termes de rémunération avec toutes les conséquences que cela implique (démotivation, fuite des compétences vers d’autres ministères, etc.), alors qu’un rapport de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (Ansd) de 2021 établit que «la croissance de l’économie sénégalaise en 2020 est tirée principalement par le secteur primaire».
 Ndèye Maguette SEYE

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