@Atlanticactu.com – Alors qu’on se dirige vers la tenue des élections législatives anticipées du mois de décembre prochain, le PAIGC continue de subir l’injustice du pouvoir du « général » d’opérette Umaru Embalò. Le Congrès visant à installer Domingo Simoes Pereira prévu depuis deux ans, tarde à se tenir du fait de la volonté de certains juges. Pour le ministre de l’intérieur Botché Candè, « Vouloir écarter le PAIGC des élections législatives, c’est réinstaller l’insécurité et l’instabilité dans le pays ».
Malgré son soutien au « général » Umaru Embalò, le président du parti des travailleurs de Guinée (PTG), Botché Candé, a tenu à alerter sur les dangers d’une mise à l’écart du parti créé par feu Amilcar Cabral. Botché Candè a déclaré aujourd’hui à Bissau que sans la participation du PAIGC aux prochaines élections prévues en décembre, il n’y aura pas de paix dans le pays.
Le chef du PTG de retour d’un séjour au Portugal et faisant face aux journalistes au siège national du parti où il était en réunion avec les alliés du parti, s’est voulu clair par rapport aux accusations sur sa supposée implication dans la volonté d’empêcher la tenue du Xeme Congrès des Libérateurs en tant que ministre de l’Intérieur, justifiant qu’il a tout simplement respecté les ordonnances judiciaires en déployant les policiers au siège ait lieu du PAIGC
Botché Candé dira qu’il a des doutes sur le fait que le leader du PAIGC, Domingos Simoes Pereira soit ingénieur, autrement comment ce dernier peut-il ignorer que le ministre de l’intérieur n’a pas le pouvoir d’empêcher la tenue du congrès de son parti.
« Si le PAIGC ne participe pas aux prochaines élections législatives, il n’y aura pas de paix dans le pays. Que Dieu nous aide pour que le PAIGC tienne son congrès, pour que nous puissions nous rencontrer sur le « terrain » et être jugé par le peuple, ainsi nous saurons qui va gagner », a déclaré Botché Candé. « Je doute que les militants du PAIGC soient conseillés par des avocats car ils ne réalisent pas que le ministre de l’Intérieur ne pourrait pas agir sans une décision de justice ».
Selon Botché Candé, du fait des hautes responsabilités déjà occupées par Domingos Simoes Pereira, il ne pouvait pas laisser ladite accusation contre sa personne prospérer. Raison pour laquelle il a demandé aux jeunes de son parti de donner des leçons de droit aux militants du PAIGC, car selon lui, ils ne sont pas préparés.
Faisant le bilan de son voyage au Portugal où il a passé 10 jours, le ministre de l’intérieur a déclaré avoir été assuré par les immigrés guinéens que les prochains députés de la diaspora seront de son parti.