jeudi, 18 avril 2024 10:54

Guinée Bissau : Prévu pour l’intronisation de Domingo Simoes Pereira, Umaru Embalò fait annuler le congrès du PAIGC

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@Atlanticactu.com – Malgré le soutien de certains chefs d’état de la CEDEAO qui l’avaient installé à la tête du pays en plein processus électoral, Umaru Embalò continue de nourrir une peur bleue vis-à-vis de son adversaire Domingo Simoes Pereira. Après l’affaire du mandat d’arrêt annulé lancé contre le leader de l’opposition, le « général » et ses juges travaillent à interdire la tenue du Congrès du PAIGC devant introniser Domingo Simoes Pereira. C’est au forcing que  Umaru Embalò a obtenu d’un de ses juges d’envoyer la police mettre fin aux travaux du congrès.
Après plusieurs tentatives infructueuses d’annuler le congrès du PAIGC, le « général » d’opérette Sissoco Embaló a fait pression sur le juge pour que ce dernier signe une ordonnance afin d’interdire le congrès du PAIGC
Dans un audio, le juge en personne s’est confié à certaines personnes qui ont reçu un appel téléphonique du président Umaro Sissoco Embaló, lui mettant la pression pour qu’il signe une ordonnance empêchant le déroulement du 10e Congrès du PAIGC.
Le président du Parti Africain de l’Indépendance de Guinée et Cabo Verde (PAIGC), a accusé aujourd’hui Umaro Sissoco Embaló, d’avoir ordonné au juge de la Cour des Relations Aimadu Sauané, de signer l’ordre qui empêche la tenue du congrès Rom holding de PAIGC.
Domingos Simoes Pereira a porté cette accusation, lors d’une déclaration à la presse, après avoir été empêché par la police avec d’autres dirigeants et délégués du parti, d’accéder dans le siège du parti, pour la réunion de Comité Central élargie aux délégués de la diaspora. L’ancien Premier ministre a affirmé que dans le cas où l’actuel processus se déroule, le juge en question savait déjà qu’il n’avait pas compétence pour prendre la décision d’interdire la tenue du congrès PAIGC.
« Le juge lui-même a affirmé à plusieurs personnes qui ont reçu un appel téléphonique du « général » Umaro Sissoco Embaló, pour signer un ordre qui nous empêche de tenir notre 10e Congrès », a révélé le chef des libérateurs.
Pour Domingo Simoes Pereira, quand un pays atteint ce point, c’est parce qu’il déconstruit les légalités de base qui l’ont construit, mettant ainsi en œuvre l’existence d’un état de dictature et d’anarchie.
Les forces de l’ordre ont empêché la tenue du congrès qui devait commencer à 16h00 ce vendredi et n’ont toujours pas permis aux militants et dirigeants d’entrer dans le siège du parti à Bissau.
Interrogé sur le fait s’il démissionnera ou non de la présidence du parti, en raison de tant de pression qu’il subit, Domingos Simoes Pereira dira qu’il ne démissionnera que suite à une décision des militants et des dirigeants du parti et non parce qu’un président illégalement installé le souhaite.
Il a appelé les militants et sympathisants du parti à ne pas entrer en conflit avec les forces de l’ordre qui se trouvent dans les locaux du siège du PAIGC, afin d’empêcher l’entrée des dirigeants et militants du parti.
« Je demande à tout le monde d’attendre sereinement, car dans quelques heures, la réunion des dirigeants du parti prendra fin, et un document sera produit qui annoncera la prochaine étape du PAIGC », a déclaré Simles Pereira.
C’est la troisième fois que le 10ème Congrès est reporté par obstruction judiciaire, alimenté par une plainte d’un militant nommé Bolon Conté contre le parti pour des allégations d’irrégularités dans la sélection des délégués du Congrès.
Cheikh Saadbou DIARRA 

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