vendredi, 22 novembre 2024 10:06

Arrêt de la Cour de Justice de la CEDEAO : Me Assane Dioma Ndiaye et Alioune Tine rectifient Ismaïla Madior Fall

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@Atlanticactu.com – Les violentes sorties des proches du président Macky Sall pour contester l’Arrêt des magistrats de la Cour de Justice communautaire concernant la loi sur le parrainage, n’ont pas été apprécié par certaines organisations de la société civile. Alioune Tine de AfrikaJom, Sadikh Niass de la RADDHO et Assane Diona Ndiaye de la LSDH n’ont pas raté le Constitutionnaliste Ismaïla Madior Fall par ailleurs, ministre Conseiller du Chef de l’État.

Faisant suite à la sortie du ministre d’état Ismaila Madior FALL demandant à ce que « le Sénégal prenne l’initiative de porter une réforme en vue de sauver la Cour pour qu’elle reste l’organe de protection des droits de l’Homme rêvé par les citoyens de l’Afrique de l’Ouest », la société civile a remis à sa place celui qui se prévaut d’être un « couturier constitutionnel ».

C’est dans une déclaration conjointe, la Rencontre Africaine pour la Défense des Droits de l’Homme (RADDHO), la Ligue Sénégalaise des Droits de l’Homme (LSDH) et Afrikajom Center fustigent la sortie de l’ancien ministre de la Justice Ismaïla Madior FALL. Pour avoir tenté de discréditer la CEDEAO, après son arrêt qui milite pour la suppression de la loi sur le parrainage, ce dernier s’est attiré la foudre  des leaders desdites organisations.

Ainsi, pour Alioune TINE, Assane Dioma NDIAYE, Sadikh NIASS, « les militants des droits de l’homme et les défenseurs de l’Etat de droit et de la démocratie en Afrique de l’Ouest doivent  se mobiliser pour tuer dans l’œuf cette énième tentative de destruction de l’organe de plus populaire de la CEDEAO, sinon du continent ». A en croire les défenseurs des droits humains, le conseiller du président n’a pas compris le principe posé par la CEDEAO, car « la Cour a rappelé dans cet arrêt qu’elle n’est pas juge de la légalité nationale en générale et de la légalité constitutionnel en particulier ». Poursuivant, ils indiquent que « rien ne l’empêche de se prononcer  sur la conformité d’une règle nationale, même constitutionnelle, avec un engagement international de l’Etat ».

Aussi, Alioune TINE & Cie exhortent le professeur Ismaïla Madior FALL à ne pas « détruire le système africain des droits de l’homme » car cela signifierait « profaner la mémoire de Léopold Sédar SENGHOR, Kéba MBAYE, Birame NDIAYE,  et jeter par dessus bord tout l’héritage d’Abdou DIOUF et de tous les hommes et femmes qui se sont battus toute leur vie pour le respect de la vie et de la dignité humaine au Sénégal, en Afrique de l’Ouest et sur le continent ».

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