C’est le 22 juillet 1994 que le capitaine Yaya Jamneh en compagnie de plusieurs jeunes officiers s’étaient emparés du pouvoir , envoyant à la retraite Sir Dawda Jawara le premier président de la Gambie indépendante. Accession au pouvoir un 22, forcé à l’exil après un règne de 22 ans où l’ancien militaire a sorti ce pauvre pays des ténèbres pour l’éjecter au firmament de la modernité. 434 avant début de son magistère, la Gambie ne disposait pas d’université ni d’une armée , les infrastructures de santé, n’en parlons même pas. En 22 ans Yaya Jammeh le dictateur a offert à la Gambie une armée, une police, l’éducation et la santé pour tous. En 22 ans, il a rendu la Gambie attractive et attirante.
Quand la presse africaine traite Yaya Jamneh ou Pierre Nkurinziza de dictateur, c’est certainement sur la base des clichés des grands maîtres de l’occident que cela se fait. Car, les réalisations effectuées par l’ancien président gambien en exil , ont fait de ce pays un havre de paix où toutes les nationalités désireuses de monnayer leurs talents, se sont retrouvés pour bâtir la Gambie d’aujourd’hui.
En fêtant le 22 juillet comme cela se faisait sous le pouvoir de Jammeh, ses partisans membres de l’Aprc ont décidé de mettre en exergue le bilan économique, social et politique de celui que les organisations des droits de l’homme peignent comme un dictateur. Il n’est pas un seul jour sans que des accusations les unes plus farfelues que les autres soient publiées pour décrire Yaya Jamneh et son pouvoir comme un exemple type de gouvernement génocidaire.
Pour Lamin Tamba, responsable de la communication de l’Aprc, « Dans quel pays des bavures n’existent pas? N’est-ce pas aux États Unis, miroir de la démocratie occidentale que des policiers ont tué un jeune afro-américain en l’étranglant publiquement? Pour autant Donald Trump a-t-il été indexé ? Combien d’étudiants sénégalais ont-ils été tué lors de manifestations par les forces de sécurité, pour autant le Président Macky Sall a-t-il été pointé du doigt par ces associations de défense des droits humains ? Récemment au Mali, près de 23 manifestants ont été tués lors des heurts contre les forces de l’ordre, qu’attend t-on pour accusé IBK d’être un tueur ou un sanguinaire ? »
Et de poursuivre, « Après les 400 ans de domination coloniale et les 33 années de feu le président Dawda Jawara, il n’existait aucune route digne de ce nom, aucune université, aucun hôpital où les gambiens pouvaient se soigner, la télévision était un mirage pour ce peuple car le PPP , parti du premier président avait peur d’éveiller la conscience des gambiens. Pendant toutes ces années, les gambiens de la diaspora embarquaient ou débarquaient de l’aéroport international Léopold Sedar Senghor car il n’existait qu’une seule piste sur laquelle aucune compagnie sérieuse ne ferait de dessertes. Aujourd’hui, la Gambie tient son aéroport international ».
En conclusion, Lamin Tamba nous apprend, « Quatre après le départ de Jamneh, les gambiens revivent les coupures d’électricité, les meurtres, les vols les hausses unilatérales des prix des denrées, la corruption, en somme ce pays a fait un recul de 4 siècles avec Adama Barrow. Yaya Jamneh avait bâti une armée nationale, aujourd’hui nous avons une armée ethnique ».
Amsatou Barrow (Atlanticactu.com)
Banjul