vendredi, 26 avril 2024 12:51

Payet: « J’ai dit ce que j’avais sur le cœur »

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Après ses propos forts à l’encontre de Rudi Garcia avant la rencontre, Dimitri Payet a parfaitement assumé sur le terrain en portant l’Olympique de Marseille vers la victoire contre Lyon (2-1). Le meneur de jeu réunionnais s’est comporté en véritable patron.

Quand Payet va, tout va, à l’Olympique de Marseille. Le n°10 phocéen ne porte plus le brassard de capitaine, de nouveau attribué à Steve Mandanda, mais il reste assurément l’un des cadres de l’OM. Dimanche soir, face à Lyon (2-1), l’ancien Nantais a été bien plus que le leader technique d’une équipe qui avait pâti de sa suspension de quatre matches au mois de septembre. Il a été celui qui a sonné la charge, qui a donné le ton d’une rencontre où, comme n’a pu que le constater Rudi Garcia, les Marseillais « en voulaient beaucoup plus » que les Lyonnais.

Et tout est pour ainsi dire parti de la conférence de presse, deux jours plus tôt, où Payet avait eu des mots forts à l’égard de Garcia, en ne cachant pas sa surprise de retrouver son ancien entraîneur aussi rapidement sur le banc d’en face, sous les couleurs d’un rival. « J’ai dit ce que j’avais sur le coeur et ce qui me dérangeait, a expliqué Payet, après la rencontre, au micro de Canal+. Je ne voulais pas mettre le feu mais dire ce que j’avais à dire. J’assume totalement ce que j’ai dit en conférence de presse. J’étais focus sur mon match. Je savais ce que j’avais à faire. »

Après avoir fait preuve de sang-froid pour transformer le penalty consécutif à la main de Thiago Mendes (18e), Payet a tout fait sur le deuxième but (39e): un tacle rageur pour récupérer le ballon, une transversale de l’extérieur du droit pour éclairer le jeu, et une frappe placée pour conclure. Comme un résumé parfait de son match. « On avait une idée de jeu, on avait des idées bien précises et on va dire que tout a bien marché ce soir, analyse l’homme du match. Mes déclarations, on s’en est aussi servis pour nous motiver. C’était une bonne pression. On savait que sur ce match-là, il fallait rester uni, la tête froide, à l’image de notre première mi-temps où on a fait ce qu’il fallait faire. » Et Payet en particulier.

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