©atlanticactu.com — L’opposition togolaise réunie au sein du mouvement qui a porté l’ancien premier ministre Agbéyomé Kodjo à la dernière présidentielle, a exigé, mercredi, la libération de 16 de ses militants, détenus illégalement par le régime de Faure Gnassingbé, lors d’un point de presse à Lomé.
D’entrée de jeu, Fulbert Attisso, un responsable du mouvement de l’opposition, a demandé la libération des militants arrêtés. « Nous exigeons la libération immédiate et sans condition de ces jeunes patriotes » incarcérés, depuis le 21 avril et jugés récemment dans un procès « expédié ».
Poursuivant, le responsable a expliqué que, parmi ces détenus, onze ont été jugés après un procès sommaire dans les locaux de la gendarmerie, le 1er juin, en l’absence de leur avocat et privés de leurs droits de défense.
Ils ont été condamnés, selon la même source, à un an de prison, assorti de huit mois de sursis pour « flagrant délit, rébellion et complicité de rébellion ». Les cinq autres sont restés à Lomé, et sont toujours dans la salle d’attente de la prison civile, indique-t-on.
L’ex-président de l’assemblée nationale, Agbéyomé Kodjo, arrivé deuxième à la présidentielle de février derrière le sortant, Faure Gnassingbé, est, lui aussi, placé sous contrôle judiciaire, depuis le 24 avril.
La Rédaction