Mukhtar Robow, a spokesman for Shebab militants (C) speaks during a press conference in Mogadishu on October 27, 2008. Somalia's radical insurgents on Monday vowed to fight on despite Addis Ababa's pledge to respect a UN-sponsored deal reached a day earlier that allows for a pullback of Ethiopian troops. The Somali government and an Islamist opposition umbrella group on Sunday agreed to implement a dormant June ceasefire, paving the way for pro-government Ethiopian troops to pull back from the country. "We have already rejected the (peace) conference and its agreements. We are now saying again that we will not accept them," said Mukhtar Robow, a spokesman for Shebab militants. Ethiopian troops intervened to prop up the feeble Somali government at the end of 2006 and eventually drove the Islamists from much of the country's southern and central regions, where they had established Sharia law. Since then, the Islamists have killed numerous government officials and vowed to fight until the Ethiopians and AMISOM troops, whom they regard as occupiers, withdraw. AFP PHOTO/Mustafa ABDI
Activement recherché avec une rançon de 3 millions de dollars mise sur sa tête, le gouvernement somalien a annoncé lundi la mort d’un des plus hauts dirigeants du mouvement jihadiste des shebab, lors d’une frappe aérienne dans le sud de la Somalie.
La frappe de drone lancée le 1er octobre par l’armée somalienne et les “partenaires internationaux de sécurité” a tué Abdullahi Yare près de la ville côtière de Haramka, a indiqué le ministère de l’Information dans un communiqué daté de dimanche et mis en ligne lundi.
” Ce leader (…) était le prédicateur en chef du groupe et un des membres les plus notoires du groupe shebab”, précise le communiqué. “Il était l’ancien chef du conseil de la Choura et le directeur des finances du groupe”, a ajouté le ministère, en référence à l’organe de conseil suprême des shebab.
Cofondateur du groupe lié à Al-Qaida, Yare était considéré comme le candidat pour prendre la tête du mouvement à la place de son chef malade Ahmed Diriye, selon le ministère.
“Son élimination est comme une épine retirée de la Somalie en tant que nation”, a déclaré le ministère. Il était un des sept dirigeants désignés par les États-Unis sur leur liste des personnes les plus recherchées en 2012, Washington offrant une prime de 3 millions de dollars pour sa capture.