vendredi, 22 novembre 2024 17:25

Sénégal : Entre fuîtes, silence et complicités, conséquences de la déflagration de l’affaire Sonko

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@Atlanticactu.com – Les prochains jours vont être déterminants pour la carrière de nombreux ministres, directeurs généraux et autres postes. Après avoir constaté les dégâts suite aux manifestations de la semaine dernière qui vont noircir son magistère, le Président Macky Sall qui après son adresse à la Nation le 8 mars dernier, compte couper certaines têtes qui, au delà des violences, auront de par leur gestion, contribué à braquer le peuple. D’autres, soupçonnés de tuyauter Ousmane Sonko ne seront pas en reste.

C’est vers une véritable opération de nettoyage des écuries d’augias que nous allons prochainement. Le Chef de l’État pas du tout content de certains de ses partisans, compte faire payer au prix cher ceux qui ont osé « pactiser avec le diable ». Début le début de l’escalade de la violence suite à l’arrestation de l’opposant Ousmane Sonko alors qui déférait à la convocation du juge du 8ème cabinet, les services de renseignements n’ont pas chômé pour permettre à Macky Sall d’apprécier en temps réel la situation.

Selon nos sources auprès des services de renseignements, le Président Sall s’est rendu compte que ses proches n’ont pas voulu le maillot comme lors du début de la pandémie du Coronavirus au Sénégal où plusieurs ministres avaient préféré rouler pour leur propre personne. « Le Président est extrêmement déçu par certains qui ont préféré non seulement se terrer, mais avaient commencé à nouer des contacts avec « l’ennemi » au  plus fort de la contestation populaire. », renseigne la source.

En pleine tourmente, nombreux étaient ceux qui avaient déjà commencé à nouer des contacts avec l’autre bord. Certains ne s’étaient pas du tout gênés pour couper leur téléphone et même, de chuchoter que Macky n’avait qu’à gérer lui-même cette affaire créée par certains va-t-en guerre de la vingt-cinquième heure.

« Les prochains jours auront l’air d’une déflagration pour certains qui n’ont pas voulu mouiller le maillot ou faisaient  semblant de le faire. Les fuites organisées par certains et les silences complices ont beaucoup affecté le président », résume notre interlocuteur.

Que des responsables du pouvoir crient victoire après l’appel à l’apaisement du président de la République est révélateur de ­l’enjeu de cette affaire pour eux, au point de faire appel sur les plateaux de télévision, de mesures plus sévères, montre que la présence de Mame Mbaye Niang le chef de cabinet du président et autres militants de la première heure, à fait défaut.

La paranoïa qui est rare chez les ­magistrats, est devenue la chose la plus partagée depuis le début de l’affaire Adji Sarr/Ousmane Sonko notamment, avec l’implication supposée d’avocats. Si cette paranoïa peut être entraînée par la passion dans l’exercice de la fonction de parquetier, les juges du siège sont moins susceptibles de tels débordements d’où le désistement du juge Mamadou Seck. Ce dernier a su mettre au panier des jours de procédures infectées de vindicte.

Plus grave, cette situation de mi complot qui met mal à l’aise le Président Macky Sall qui n’avait vraiment pas besoin d’une telle tâche sur sa présidence.

Cheikh Saadbou Diarra 

 

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