@Atlanticactu.com – La région de Kedougou est de plus en plus dans le viseur du grand banditisme. Il est fréquent que des braquages suivis de mort d’homme baignent le quotidien des populations comme c’est le cas à Djiendji Diakha, une localité située dans l’arraisonnement de Babdafassi. Lors d’une attaque d’hommes armés, deux personnes ont trouvé la mort et plusieurs biens emportés dont des téléphones portables et d’importantes sommes d’argent.
Le bilan du braquage survenu à Djiendji Diakha, localité située dans l’arrondissement de Bandafassi à quelque vingt kilomètres de la commune de Kédougou, risque de s’alourdir si on en croit à certains témoins qui révèlent que trois personnes auraient été blessé grièvement lors de l’attaque. Les assaillants lourdement armés sont arrivés aux environs de 17 heures et ont imposé un blocus entre les villages de Djiendji Diakha et de Wakilaré, distants de 20 kilomètres de la ville de Kédougou pour commettre leur forfait
Les victimes, plus d’une dizaine sont des orpailleurs qui revenaient du site d’orpaillage de Wakilaré. Ils ont été sommé de vider leurs poches mais les deux morts avaient refusé d’obtempérer à la fouille imposée par les bandits. Ils auraient été froidement abattus selon les témoignages des survivants dont certains ont également été blessés quand ils voulaient s’interposer. Les bandits disparaîtront après leur forfait avant l’arrivée des gendarmes, arrivés quelques heures plus tard pour constater les dégâts et ouvrir une enquête.
De plus en plus, Kédougou s’enfonce dans une criminalité internationale avec la présence de plusieurs individus en provenance de pays de la sous-région. Ces individus qui pour la plupart sont des orpailleurs clandestins, sont souvent organisés en gang et, avec la prolifération des armes de tout calibre, il est craindre que Kédougou ne devienne un véritable Far-West. Il urge pour les autorités d’implanter des brigades mixtes de gendarmerie, police, armée pour faire face à cette délinquance galopante.
Fanta SOUMARÉ