@Atlanticactu.com – Les résolutions inhumaines suivies des menaces d’intervention militaire au Mali avancées par les chefs d’état de la CEDEAO lors du dernier sommet, laissent désormais place aux négociations. Le discours musclé du PM Choguel Maïga mais surtout la décision de la France de continuer à desservir Bamako malgré la fermeture des frontières édictées par la CEDEAO, ont poussé Macky Sall et ses collègues à revoir leurs positions. Désormais, les chefs d’état ouest-africains tendent la main au Colonel Assimi Goïta.
Quel revirement de situation de la part de la CEDEAO qui il y a quelques jours, bandait les muscles ? Le rétropédalage de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) ! Ce groupement régional vient de prendre une nouvelle décision sur la situation au Mali. En fait, les chefs d’Etats de cette communauté avaient décidé de fermer les frontières avec ce pays et de le mettre sous embargo, le 9 janvier dernier, lors d’un sommet extraordinaire. Ce suite à la volonté du gouvernement de transition de ne pas organiser des élections présidentielle et les législatives ramenant les civils au pouvoir. Des sanctions qui ont provoqué une vague d’indignations.
Mieux, ce vendredi 14 janvier, une foule immense s’était rassemblée à place de l’Indépendance à Bamako. Les Maliens ont répondu à l’appel à manifester du gouvernement de transition afin fustiger les sanctions de la Cedeao et de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) contre leur pays.
Sur sa page Facebook officielle, la CEDEAO a publié ce dimanche 16 janvier qu’elle «reste disponible pour accompagner le Mali vers un retour à l’ordre constitutionnel à travers des élections crédibles dans un délai raisonnable et réaliste».
Une déclaration qui coïncide bizarrement avec les négociations de Paris avec Bamako pour une continuité de la desserte aérienne d’Air France à partir de Nouakchott au moment où la plupart des états de la CEDEAO ont décidé de fermer leurs frontières terrestres et aériennes avec le Mali.