Indian soldiers of the UN peacekeeping mission MONUSCO take position in front of a UN base in Goma on July 26, 2022. - Three United Nations peacekeepers and at least 12 demonstrators have been killed in escalating anti-UN protests in eastern DR Congo, officials said on Tuesday.
Anger has been fuelled by perceptions that MONUSCO, the UN mission in the Democratic Republic of Congo (DRC), is failing to do enough to stop attacks by armed groups. (Photo by Michel Lunanga / AFP)
Au moins 5 civils ont été tués dans des échauffourées opposant des manifestants à un convoi des Casques bleus et de soldats près de la ville de Goma dans l’est de la République a démocratique du Congo.
L’incident s’est produit dans la localité de Munigi qui abrite des déplacés ayant fui les violences entre rebelles du M23 (mouvement du 23 mars) et les soldats congolais.
« Nous avons perdu au moins cinq personnes et presque huit blessés. Il y a eu trois véhicules de la Monusco brûlés », a déclaré à Anadolu Iduma Molengo, administrateur du territoire de Nyiragongo dont révèle la cite de Munigi.
Les Casques bleus revenaient d’une mission de ravitaillement à Kiwanja et se rendaient à Goma, accompagnés par des forces armées de la RDC, a expliqué dans un communiqué, la mission de l’ONU dans le pays (Monusco).
A Munigi, « ils ont été assaillis par des manifestants qui, auparavant, avaient barricadé la route avec de grosses pierres, obligeant ainsi le convoi à s’immobiliser », indique le communiqué.
« Dans la foulée, les assaillants ont mis le feu à quatre camions du convoi avant de subtiliser leur cargaison. Trois personnes ont malheureusement perdu la vie durant les échauffourées, tandis que les Casques bleus et les FARDC tentaient de protéger le convoi », explique la même mission de l’ONU.
Une enquête conjointe avec les autorités congolaises a été ouverte, selon la Monusco, qui juge ces morts « regrettables ».