vendredi, 29 mars 2024 10:21

« Quand le moment arrive, il faut partir », la sage décision de Moustapha Niasse

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Le Président sortant de l’Assemblée nationale, Moustapha Niasse a fait, hier ses adieux. «Pas d’Assemblée nationale monocolore. C’est dépassé. Elle doit être plurielle. Je souhaite que nous ayons la majorité. Il y a la confiance historique. L’opposant  n’est pas l’ennemi, mais l’adversaire. Nous devons nous respecter mutuellement. C’est le Sénégal, c’est ça la famille. Notre commun vouloir de vivre ensemble. La démocratie implique qu’on écoute tout le monde».  C’est une partie des dernières paroles du président sortant de l’Assemblée nationale, Moustapha Niasse après deux mandats à la tête de cette institution.
C’était hier, jour de la clôture de la session de 2021-2022 de l’Assemblée nationale qui suspend ses réunions jusqu’en septembre, mois où devrait se faire la passation avec la 14ème législature au sortir des élections législatives de juillet 2022.
Moustapha Niasse a rendu hommage à Macky Sall en évoquant la dernière photo du Président de l’Union africaine, aux côtés du Président américain et du Chancelier allemand. «La photo est une image qui parle d’elle-même», laisse entendre Moustapha Niasse, qui a présidé la plupart des plénières des députés au cours des 60 mois de la 13ème législature arrivée en 2017.
3 milliards de francs Cfa sont à recevoir à l’Assemblée de la part de la Corée, d’après Niasse. «Mon successeur gèrera ces trois milliards de francs Cfa», laisse-t-il entendre. Cette manne est pour des services destinés aux députés jusqu’en 2026, d’après Moustapha Niasse. Qui a rendu hommage à feu El Hadj Amadou Soumahoro, ancien président de l’Assemblée nationale de la Côte d’Ivoire, remplacé par Adama Bictogo, actuel président, qui était présent, hier, à l’hémicycle avec une forte délégation pour assister à la clôture de la session 2021-2022, qui sonne également la fin de la 13ème législature et la retraite de Père Tapha. «Quand arrive le moment, il faut partir. Le sens de la responsabilité nous amène à penser à nos peuples. La marche de l’histoire nous l’impose», philosophe Bictogo.
Emile DASYLVA

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