vendredi, 26 avril 2024 01:23

Ousmane SONKO condamné, Barthélémy Dias refuse de « marcher sur des cadavres »

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Sénégal
Atlanticactu/ Dakar/ Cheikh Saadbou Diarra
Est-on en train d’assister à l’idylle entre Barthélémy Dias le Maire de Dakar et Ousmane SONKO le leader de Pastef, qui s’était battu becs et ongles pour imposer la candidature de l’ex édile de Sicap/ Mermoz ? Tout porte à le croire si on voit les propos aigres-doux distillés par Barthélémy Dias envers le Maire de Ziguinchor. Mieux, Dias fils est plus que jamais décidé à jeter les armes pour avoir déjà fait ce qu’il devait faire.
Dans sa sortie médiatique de ce lundi 8 mai, Barthélémy Dias qui déclare être l’initiateur du dialogue porté par le président SALL, s’est présenté en apôtre de la paix. Exit le Barthélémy va-t-en guerre qui avait charmé les Sénégalais ces dernières années.
Pour Barthélémy DIAS, qui soutient avoir discuté avec le leader du PASTEF et avec le leader de Taxawu Sénégal avant d’en parler avec le président SALL, confirme avoir rencontré ce dernier à Mermoz dans ce sens.
Face aux journalistes, le maire de Dakar justifie sa démarche par les radicalisations qu’il indique avoir observées dans les deux camps. «(…) Moi je ne suis pas candidat (à la présidentielle, ndlr), J’aurais pu rester là à gérer tranquillement ma mairie de Dakar », argue-t-il. A l’en croire, ils étaient tous d’accord pour un dialogue avant qu’Ousmane SONKO ne se rétracte.
Faisant allusion à ce dernier, le poulain de Khalifa SALL estime que si certains pensent pouvoir valider leur candidature en passant sur des cadavres, eux sont libres d’aller au dialogue pour participer à la présidentielle de 2024.  Le ton de la résignation dans la voix, Barthélémy DIAS estime avoir suffisamment combattu.
« Mon fils ainé a 23 ans. Il peut avoir femme et enfants. Donc ce que je faisais il y a dix ans, je ne peux plus me le permettre. Quand je devais me battre pour le Sénégal je l’ai fait. Le temps que je devais passer en prison, je l’y ai passé. J’ai tout fait dans ce pays », martèle-t-il.
Jetant les bases d’une implosion de la coalition Yewwi Askan Wi, DIAS-fils se dit prêt au déballage si cela le nécessite. Une sortie médiatique qui coïncide avec la condamnation d’Ousmane SONKO à 6 mois de prison avec sursis et à payer 200 millions de dommages et intérêts.

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