©atlanticactu.com  — Moins de 24 heures après le sommet virtuel de la Communauté des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), la coalition d’opposants (M5-RFP) a rejeté le plan de sortie de crise et s’est dite plus que déterminée à faire partir le chef de l’Etat, franchissant ainsi la ligne rouge dessinée par l’organisation sous-régionale
« Le M5-RFP, réaffirmant sa détermination à mener son combat pour sauver le Mali menacé de disparition en tant qu’Etat, Nation, Démocratie et République laïque, exige plus que jamais la démission de M. Ibrahim Boubacar Keïta et de son régime qui portent l’entière responsabilité de cette sinistre perspective pour notre pays »,  indique le mouvement qui mène depuis juin la contestation, allant dans le sens inverse au plan défini lundi par la Cedeao.
Le sommet de la Cedeao, tenu  lundi par visioconférence, a recommandé, entre autres, la démission immédiate des 31 députes dont l’élection est contestée, une recomposition de la Cour constitutionnelle conformément aux dispositions constitutionnelles du Mali, et la mise en place d’un gouvernement d’union nationale avec la participation de l’opposition et de la société civile.
Quelques heures après le Sommet, le président IBK a entamé la mise en oeuvre de ces recommandations, en nommant, sur proposition du premier ministre Boubou Cissé, une équipe gouvernementale restreinte pour piloter la formation du gouvernement d’union nationale recommandé par la Cedeao.
Pour  l’organisation sous-régionale, son plan de sortie de crise doit être mis en œuvre dans les dix jours, faute de quoi des sanctions seront prises à l’encontre de toute personne qui s’y opposerait.
La Rédaction

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