jeudi, 2 mai 2024 17:12

Mali [audio] : la justice enquête sur un entretien téléphonique entre Alassane Ouattara et Boubou Cissé

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@Atlanticactu.comLa justice malienne a décidé d’ouvrir une enquête sur un entretien téléphonique fuité entre le président ivoirien Alassane Ouattara et l’ancien Premier ministre malien Boubou Cissé. On croit y entendre Alassane Ouattara et Boubou Cissé tenir des propos peu élogieux sur les dirigeants de la transition malienne. L’enregistrement qui circule sur les réseaux sociaux fait l’objet depuis vendredi d’une enquête préliminaire de la justice malienne, pour « atteinte ou tentative d’atteinte et complicités à la sûreté intérieure et extérieure du Mali ».
D’une durée de près de cinq minutes, la discussion téléphonique attribuée au  président ivoirien Alassane Ouattara et à l’ancien Premier ministre malien Boubou Cissé  est devenue très virale sur les réseaux sociaux. Les échanges portent, entre autres, sur les nouveaux dirigeants de la Transition malienne. Par exemple, on croit y entendre Boubou Cissé «briefer» Alassane Ouattara sur l’impact des sanctions de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) sur l’économie et les finances publiques du Mali.
Les deux hommes abordent également le pouvoir de la junte à résister face à ces sanctions de la Cedeao et leur espoir fondé sur une éventuelle aide de la Russie, une attitude jugée «naïve» par les deux correspondants. Plein d’autres choses ont été dites en des termes «peu flatteurs et peu élogieux» sur les autorités de la Transition.
Cette conversation téléphonique est-elle authentique? En tout cas, elle fait l’objet depuis vendredi 11 février 2022 d’une enquête préliminaire de la justice malienne. En attendant les résultats de l’enquête, les discussions sur cette écoute téléphonique, quant à elles, vont bon train.

Certains internautes font croire à une volonté manifeste de décrédibiliser l’ancien Premier ministre Boubou Cissé, tandis que d’autres présentent cet enregistrement téléphonique comme la preuve d’un «plan machiavélique» contre les Maliens, dont la souveraineté est clamée par bien des citoyens.
Pour rappel, l’organisation sous régionale et l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uémoa) ont rudement sanctionné, Le 9 janvier, les autorités de transition maliennes. Les frontières du Mali sont à présent fermées avec les 14 autres Etats de la Cedeao, sauf la Guinée, où la junte au pouvoir s’est solidarisée avec le Mali. Les échanges commerciaux et financiers sont suspendus, hormis les produits de première nécessité.
La Rédaction

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