Le bras de fer entre Bamako et Paris se poursuit depuis que la junte militaire a décidé de chasser les militaires français du sol malien et de déposer une plainte devant le Conseil de Sécurité de l’ONU. Entre les deux, tous les coups sont permis et le dernier en date, vient d’être administré par le gouvernement malien. En réponse à la suspension de l’aide publique française au développement : Les autorités maliennes décident d’interdire toutes les activités d’ONG financées ou appuyées par la France.
Le bras de fer entre les autorités maliennes et françaises se poursuit et fait de plus en plus de dégâts. Annoncée le mercredi 16 novembre dernier, la nouvelle de la suspension de l’Aide publique française au déve loppement en destination du Mali a été perçue par les autorités de la Transition comme un subterfuge destiné à tromper et manipuler l’opinion publique nationale et internationale aux fins de déstabilisation et d’isolement du Mali», En réponse à cette annonce qui a révolté bon nombre de Maliens et d’ONG opérant au Mali, le Gouvernement de Transition, pour ainsi dire signifier son désintérêt, a décidé d’interdire avec effet immédiat «toutes les activités menées par les ONG opérant au Mali sur financement ou avec l’appui matériel ou technique de la France, y compris dans le domaine humanitaire». Une annonce qui risquerait de chambouler bien des choses.
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