Une mission des Nations Unies actuellement en mission en Gambie a exigé au gouvernement de ce pays de permettre aux personnes du même sexe qui s’aiment de se marier, a suggéré mercredi un haut responsable des Nations unies. En somme, une légalisation de l’homosexualité.
Fabian Salvioli, rapporteur spécial des Nations Unies sur la promotion de la vérité, de la justice, de la réparation et des garanties de non-répétition, a achevé mercredi une visite d’une semaine en Gambie pour évaluer les mesures prises par l’administration Barrow dans les domaines de la vérité, de la justice, réparation et garanties de non-récurrence.
À la fin de la visite, M. Salvioli a invité les journalistes à une conférence de presse tenue à la Maison des Nations Unies à Cape, où il a abordé un certain nombre de questions, dont le mariage homosexuel, un délit pénal en Gambie.
Selon M. Salvioli, « si la décriminalisation se poursuit, la Gambie doit se présenter devant ces instances [Conseil des droits de l’homme des Nations unies] pour recevoir des observations très claires de la communauté internationale à cet égard ».
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L’homosexualité est un délit pénal en Gambie punissable d’une peine maximale de la réclusion à perpétuité. Il a d’abord été criminalisé par l’ancien président Yahya Jammeh, qui avait menacé de décapiter quiconque coupable de ce style de vie.
Pourtant il y a juste quelques semaines l’administration Barrow, a fait un volte face et, a informé aux participants d’une réunion de haut niveau des Nations Unies sur les droits de l’homme que la Gambie ne prévoyait pas de décriminaliser l’homosexualité pour le moment.
Amsatou Barrow