Les populations de Liberté 5/B se sont réveillées dans la stupeur ce mardi 23 août. Plusieurs vitres de maisons et pare-brise de voitures des riverains ont subi d’importantes dégradations du fait de l’assaut d’une bande de malfrats venus faire payer la mort de l’un des leurs la veille. Pourtant, depuis quelques années le Conseil du quartier s’emploie à offrir un cadre de vie adéquat aux populations à travers des opérations qui ont commencé à porter leurs fr
C’est une véritable scène de désolations que les populations comme notre nôtre Reporter déployé sur les lieux, constaterons dans le quartier de Liberté 5/B. Des pare-brise de voitures, des vitres et portails de maison cassés après le passage d’une bande de jeunes agresseurs qui avaient élu domicile dans le jardin public de ce lieu calme.
Selon les témoignages des voisins dont Adama Ba le président du Conseil dudit quartier, « Nous avons appris que la nuit dernière des bandes rivales se sont affrontées dans le jardin public et qu’il y aurait un mort et des blessés dans les deux camps. C’est ce matin que les Sapeurs-pompiers pompiers ont procédé à l’enlèvement de la dépouille mortelle dans le jardin public que nous avons délaissé à ces agresseurs depuis bientôt 4 ans que nous avertissons en vain la police ».
« Mais ce matin, des jeunes ont pris d’assaut notre quartier et en guise de représailles, ont détérioré nos voitures, les vitres de nos portes, fenêtres ou balcons. Ces agresseurs inconnus du quartier et qui y règnent en maître, ont semé la peur et la désolation impunément dans notre quartier distant de moins d’un kilomètre du commissariat de police de Dieuppeul et ce, en pleine journée », nous confie Adama Ba qui ajoute, « Nous ne pouvons plus envoyer un enfant à la boutique de peur que l’irréparable se produise, même les grandes personnes ne circulent plus la nuit à cause de ces malfrats »
Pour l’une des victimes, Dr Ndeye Gnima Goudiaby dont la victoire a été vandalisée, récemment élue députée sur la liste départementale de Bignona de Yewwi Askanwi, ne décolère pas face à ce état d’impunité. « Comment une bande de voyous peut occuper pendant des années le seul jardin public du quartier sans que la police intervienne et que ces mêmes jeunes nous attaquent jusque dans nos domiciles ? Ça veut dire que plus personne n’est en sécurité dans ce pays ».
Restée longtemps aphone aux appels des riverains du quartier Liberté 5, la police a décidé sur le tard de mener des opérations de sécurisation pour que les riverains retrouvent leur quiétude d’antan.