vendredi, 22 novembre 2024 06:57

Guinée : Massacre du 28 septembre, Dadis Camara se met à la disposition de la justice

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@Atlanticactu.com – Depuis son retour à Conakry, la question de l’implication supposée du Capitaine Dadis Camara dans le massacre du 28 septembre, est sur le bout de toutes les lèvres. C’est Jean Alfred Mathos de l’Union pour le progrès de la Guinée (UPG) qui salue le retour de Dadis Camara en Guinée et qui donne l’assurance que l’ancien chef de la junte est plus que jamais disposé à se mettre à la disposition de la justice guinéenne afin que toute la lumière soit faite sur le massacre du 28 septembre.

Dans le cadre du procès du massacre du 28 septembre, Moussa Dadis Camara, dès son retour en Guinée, a réaffirmé sa détermination à se mettre à la disposition de la justice guinéenne. Une démarche que salue Me Jean Alfred Mathos.

« La présomption d’innocence existe. Jusqu’à présent, il n’a pas été condamné. Donc le simple fait de se mettre à la disposition de la justice, prouve sa bonne foi pour que la lumière soit faite sur ces évènements », indique Jean Alfred Mathos.

Selon lui, « c’est un acte de courage avec une hauteur d’esprit. Parce qu’il n’était pas obligé de faire cette déclaration. Il pouvait rentrer tranquillement et attendre qu’on vienne l’interpeller au moment du procès ».

Dès son retour à Conakry, Dadis Camara a rendu hommage aux victimes du massacre du 28 septembre. Il a rassuré qu’il est « entièrement, comme je l’ai toujours été, disposé à dire ma part de vérité dans ce dossier et prêt à me mettre à la disposition de la justice, car nul n’est au-dessus, afin que plus jamais ce genre d’évènements ne viennent endeuiller la Guinée’ ».

Après 12 ans d’exil au Burkina, l’ancien chef de la junte militaire dit avoir « confiance en la justice et m’en remets à sa disposition. Personne ne saurait être au-dessus des lois de la République.

Pour rappel, le 28 septembre 2009 des militaires étaient accusés d’avoir tué au moins 157 personnes et violé 109 femmes dans un stade de Conakry. Ce jour-là, les Guinéens manifestaient contre le chef de la junte militaire, Moussa Dadis Camara. Douze ans après les victimes demandent toujours que justice soit faite. Six organisations de défense des droits humains réclament aujourd’hui l’ouverture d’un procès.

Atlanticactu.com 

 

 

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