@Atlanticactu.com – Coup dur pour le « général » de Bissau qui avait signé en catimini un accord de partage des ressources pétrolières avec le Sénégal. Après le rejet par l’assemblée nationale populaire de cet accord considéré comme illégal, c’est autour de la compagnie FAR Limited d’entamer les démarches pour se retirer de ses intérêts dans les blocs 4A et 5A d’Esperanca et le bloc 2 de Sinapa au large de la Guinée-Bissau. FAR a transmis ses avis de retrait au gouvernement de Guinée-Bissau et à l’opérateur Petronor, conformément aux accords pertinents. Les efforts conjoints de FAR et de l’opérateur PetroNor E&P ASA pour collaborer à l’amodiation n’ont pas abouti.
Le géant australien du pétrole n’a pas du tout apprécié la posture des députés Bissau guinéens qui avaient déclaré illégal l’accord d’exploitation et de partage des ressources pétrolières avec le Sénégal. A une large majorité, les parlementaires, se basant sur les termes de la constitution, ont voté pour l’annulation dudit contrat. Mais la goutte d’eau qui fera définitivement changer d’avis FAR Limited, est sans conteste le dernier fumant coup d’état du 1er février dernier. Craignant une instabilité qui pourrait nuire à ses investissements, la compagnie a décidé de plier bagage et d’aller voir sous d’autres cieux plus cléments.
FAR a déjà rempli les engagements financiers minimums associés à la licence, et il n’y a pas d’engagements en 2022 mise en place, donc FAR ne prévoit pas d’encourir de nouvelles dépenses importantes liées à ces intérêts. FAR a déprécié 2,7 millions de dollars US de coûts capitalisés associés au projet de Guinée Bissau au cours de l’année 2021.
En 2020 , PetroNor comme FAR Limited s’est intéressé au pétrole Bissau guinéen et a ajouté à son portefeuille, des actifs à fort potentiel situés en Guinée Bissau, suite à l’acquisition de SPE Guinea Bissau AB, une filiale de la compagnie suédoise Svenska Petroleum. La société compte aussi lancer un programme de forages sur l’ensemble de ses actifs dans environ 2 ans. Malgré tous, les Bissau guinéens ignorent tout de leurs ressources pétrolières