Guinée Bissau : Après son épouse cachée, l’Institut des Sciences Po de Lisbonne dément Umaru Embalo

Le nouveau chef de l’Etat affirme qu’il est licencié par l’Institut des sciences sociales et politiques, et cette inscription est bien lisible sur son CV, mais l’institution a déclaré samedi qu’il n’avait jamais terminé le cours et ne pouvait prétendre à un diplôme quelconque. Après les suspicions sur son grade de général et l’épisode de sa femme guinéenne, le monde découvre de nouvelles facettes du président autoproclamé.

L’Institut des sciences sociales et politiques de Lisboa a révélé à Revista Sabádo que le candidat déclaré vainqueur des élections par la Commission Nationale Électorale (CNE), Umaro Sissoko Embaló, n’a pas obtenu une licence dans son établissement, contrairement à ce qui figure dans le Curriculum Vitae de ce dernier qui a bien mentionné ce diplôme dans sa biographie disponible sur son site internet. Car, Selon le président de l’institution, Manuel Meirinho, Umaru Cissokho Embaló (qui n’a pas répondu aux questions du journal SÁBADO) a suivi le cours en relations internationales entre 1997-1998 et 2000-2001 et n’a pas terminé le cours donc, ne peut être diplômé de notre institut. « 

Après des rumeurs sur son grade d’officier général, l’Institut des sciences sociales et politiques de Lisbonne (ISCSP) dénie à Embalo un quelconque diplôme

À Bissau, les langues commencent à délier sur le parcours de cet homme sulfureux. Et après le scandale éventré de son épouse guinéenne Tigui Camara qu’il avait caché, c’est son grade de Général qui est remis en cause. Tout au plus, des officiers de l’armée lui reconnaissent le grade de Commandant qu’ils ont étrenné ensemble en 2007 quelques années avant que celui qui se proclame président de la république ne quitte définitivement les rangs. Comment a-t-il pu entre-temps devenir un officier général, ses ex congénères donnent leur langue au chat.

Et il y a davantage d’incohérences dans son parcours, notamment sur les dates de son séjour à Madrid où il aurait fait sa maîtrise et son doctorat en un temps record, écrit SÁBADO dans l’édition du 12 mars.

Pape Sané