jeudi, 21 novembre 2024 22:46

Guinée Bissau : Accusé d’avoir bouleversé le processus électoral, Le procureur général de la République de Guinée-Bissau, Bacar Biai,

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Coup de tonnerre sous le ciel Bissau guinéen. Alors les acteurs politiques ainsi que les citoyens supputaient sur la légalité du Président de la République à la suite de la fin officielle de son mandat le 24 Juin dernier, voilà que le Procureur Général a décidé de démissionner suite aux accusations portées contre lui.Les chefs d’état présents lors du Sommet de la CEDEAO à Abuja ce mercredi , ont tout bonnement sollicité son remplacement.

Le procureur général de la République de Guinée-Bissau, Bacar Biai, a annoncé mardi qu’il a présenté sa démission au président de la République, José Mario Vaz, « au nom de la paix et de la stabilité », a-t-il souligné devant la presse au sortir d’une audience mardi avec le chef de l’Etat.

La décision intervient à la suite de la résolution du 55ème Sommet de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), qui a exigé son remplacement.
Bacar Biai est accusé d’avoir bouleversé le processus politique visant à surmonter la crise politique en Guinée-Bissau.

Le magistrat a ordonné la semaine dernière l’arrestation de Cipriano Cassama, président de l’Assemblée nationale, élu par la majorité parlementaire pour assurer l’intérim du chef de l’Etat, José Mario Vaz, dont le mandat a expiré le 23 juin.
Le procureur qui a jugé cette procédure illégale, avait décidé de poursuivre M. Cassama et le chef de la majorité à l’Assemblée nationale, Califa Seidi, pour « tentative de subversion de l’ordre démocratique constitutionnellement instauré ».
Le procureur général a également ordonné la mise aux arrêts du chef du groupe des députés du Parti africain pour l’indépendance de la Guinée et du Cap-Vert (PAIGC), vainqueur des législatives du 10 mars dernier.

Réuni à Abuja, le sommet de la CEDEAO a décidé que le président Vaz resterait au pouvoir. Mais ce sera le Premier ministre Aristides Gomes qui va « gérer les affaires courantes » du pays jusqu’au 24 novembre prochain, date de l’élection présidentielle prochaine, qu’il est chargé de préparer.

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