Depuis son départ de la Maison Blanche, l’ancien président Donald Trump est sujet à plusieurs procédures judiciaires. L’ancien président américain a annoncé ce lundi que sa célèbre propriété Mar-a-Lago avait été «perquisitionnée» par la police fédérale.
L’ancien président américain Donald Trump a annoncé ce lundi que sa célèbre résidence de Floride, Mar-a-Lago, avait été «perquisitionnée» par la police fédérale (FBI). Le républicain, lié de près ou de loin à plusieurs dossiers judiciaires, n’en a pas précisé la raison. Mais, selon des médias américains, l’intervention relève d’une enquête sur la mauvaise gestion de documents classifiés, qui avaient été envoyés à Mar-a-Lago.
«Notre nation vit des jours sombres, ma belle demeure, Mar-a-Lago à Palm Beach, en Floride, est assiégée et a été perquisitionnée et occupée par de nombreux agents du FBI», a déclaré Donald Trump dans un communiqué, se disant victime d’une «persécution politique». «Après avoir travaillé et coopéré avec les agences gouvernementales concernées, cette perquisition non annoncée de mon domicile n’était ni nécessaire ni appropriée», a-t-il affirmé. «Ils ont même forcé mon coffre-fort!», s’est indigné Donald Trump, qui ne se trouvait pas sur place, selon le New York Times.
Contacté par l’AFP, le FBI, qui n’a pas encore confirmé la perquisition, n’a pas souhaité faire de commentaire. En février, les Archives nationales avaient déclaré avoir dû récupérer en Floride quinze cartons de documents que Donald Trump avait emportés avec lui lors de son départ de Washington en janvier 2021. Dans ces boîtes, des lettres de Barack Obama et du leader nord-coréen Kim Jong Un, une carte des États-Unis qui avait fait l’objet d’échanges houleux avec le service météo américain, mais aussi, selon le Washington Post, plusieurs documents marqués «secret-défense».
Les Archives nationales assurent que le républicain n’avait en aucun cas le droit de partir avec ces cartons : en vertu d’une loi de 1978, tout président américain doit transmettre l’ensemble de ses e-mails, lettres et autres documents de travail à cette agence, chargée de les conserver. Cette agence fédérale avait demandé à la justice américaine d’ouvrir une enquête sur ces faits, selon des médias américains.
Le personnel de la Maison-Blanche découvrait aussi régulièrement des liasses de papiers bouchant les toilettes, et soupçonnait le président de vouloir se débarrasser de documents, d’après un livre à paraître d’une journaliste vedette du New York Times. L’annonce de la perquisition n’a pas manqué de provoquer l’indignation dans les rangs républicains.
Enfin, deux enquêtes, l’une civile et l’autre pénale, sont menées à New York sur des soupçons de fraudes financières au sein de la Trump Organization. Donald Trump, toujours très populaire parmi les républicains, flirte de plus en plus ouvertement avec l’idée de se présenter à l’élection présidentielle de 2024.