L’ancien président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz a écarté du poste d’Envoyé Spécial conjoint de L’UA/ONU en Libye par la majorité des pays occidentaux. C’est le Président tchadien Idriss Deby qui dénonce dans Jeune Afrique la position des puissances occidentales qui pourtant, tardent à trouver des solutions de sortie de crise en Libye.
Le président tchadien dans une interview accordée au magazine parisien n’a pas nommé les puissances refusantes, très actives dans la région du Sahel où elles soutiennent le groupe G5 Sahel. Le groupe est composé de la Mauritanie, du Tchad, du Burkina Faso, du Mali et du Niger, tous confrontés au terrorisme.
Selon des analystes cités par les médias la France et les États-Unis pourraient être les puissances opposées à la nomination de l’ancien président Mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz.
L’ancien dirigeant mauritanien a achevé son deuxième mandat le 2 août, marquant ainsi quelques points pour permettre le transfert du pouvoir démocratique.
Le veto présumé des Français et des États-Unis est un coup porté à l’ancien chef qui se préparait pour le poste. L’ancien militaire aurait passé quelque temps à Londres où il suivait des cours d’anglais.
Les médias en ligne mauritaniens, ont indiqué que le rêve de l’ancien président à l’ONU ne se réaliserait pas. Ahmedou Ould Abdallah, un ancien responsable mauritanien de l’ONU, a déclaré aux médias que le passé de l’homme qui a pris le pouvoir en 2008 ne lui sera pas favorable. Ould Abdallah a fait valoir que l’ONU ne pouvait pas se permettre de nommer Mohamed Ould Abdel Aziz, qui se vantait lui-même d’avoir renversé un présidents élus démocratiquement.
Les médias ont également indiqué qu’il est peu probable que les Libyens acceptent cette nomination. La fille d’Abdallah Senoussi, ancien haut responsable libyen sous Mouammar Kadhafi, avait accusé Mohamed Ould Abdel Aziz d’avoir livré son père aux autorités libyennes à Tripoli en échange de milliers de dollars.