La détermination du président sénégalais à briguer, contre vents et marées, un troisième mandat le 25 février 2024 radicalisé de plus en plus la classe politique nationale et crispe communauté internationale. Parallèlement, le traitement infligé à l’ancien Maire de Dakar Khalifa SALL et le candidat du PDS à la présidentielle de 2019, Karim WADE, provoque l’ire de plusieurs capitales occidentales. En Afrique de l’Ouest, au nom de la « camaraderie » et de la propension de certains Chefs d’État de vouloir garder le pouvoir, fait qu’il est noté un certain mutisme autour des velléités d’un troisième mandat de Macky SALL, contrairement aux condamnations publiques de Umaru Embalò et Muhammadou Issoufou contre les candidatures illégales de Alassane Ouattara et Alpha Condé.