La hausse annoncée au mois de janvier dernier par le sérieux quotidien SourceA et démentie par l’ancien directeur général de la SENELEC soutenue par une certaine presse, est devenue une réalité pour les Sénégalais. Face à une situation financière des plus délétères, le gouvernement avait, avant l’élection présidentielle de février, de maintenir les prix pour ne pas faire face à un vote sanction.
Pourtant, tous les signaux étaient au rouge entre février 2018 et la présidentielle de 2019. Pour preuve, la dette intérieure s’était accumulée au point que les institutions de Brettons Woods, avaient tiré sur la sonnette d’alarme en alertant sur le niveau d’endettement qui avait atteint des sommets inquiétants. La tant redoutée des prix de l’électricité et du carburant est une obligation si l’état veut éviter la banqueroute . Cette qui sera effective officiellement ce 1er juillet, est entré en vigueur depuis le 1er Juin avec un redimensionnement des taxes, invisible pour des néophytes mais, déjà en vigueur dans la nomenclature des prix des carburants et de l’électricité.
Pour l’électricité, la subvention sera maintenue entre 30 et 40 milliards. S’agissant du carburant, l’État n’ira pas dans le sens indiqué par les bailleurs de fonds : appliquer froidement la vérité des prix. À preuve, il est prévu de faire en sorte que les nouveaux tarifs soient inférieurs à ceux de 2012.
Ainsi, la hausse des prix du carburant connaîtra une fourchette comprise entre 100 et 1127 francs le litre, selon une source proche de la commission de régulation des prix. D’ailleurs, cette source de confirmer que la gymnastique proposée par le ministère est très simple, « On ajuste les prix de façon d’obtenir moins que ceux de 2012 et plus que ceux de 2019, et de faire croire que l’état a consenti à des efforts pour maintenir ces prix à cette hauteur ».
Cette hausse va impacter sur les prix des transports et de plusieurs denrées au plus tard la deuxième quinzaine du mois d’août prochain, nous a annoncé la même source.