Conseil départemental : Lapidé à Kaolack, Papa Mademba Biteye accuse les bergers allemands de Serigne Mboup

@Atlanticactu.com – Le tout-puissant directeur général de Senelec est en train de vivre les heures les plus sombres de sa petite carrière politique et certainement de sa carrière à la tête de la société publique. Candidat de la coalition présidentielle BBY au Conseil départemental de Kaolack, Papa Mademba Biteye, considéré comme un nain politique, a subi la furia de Serigne Mboup qui a raflé la commune sans anicroches.

Malgré le raz-de-marée de la coalition ANDE NAWLE dans la commune comme au niveau départemental, mais, le successeur de Mouhamadou Makhtar Cissé à la tête de Senelec continue de chercher des artifices pour ne pas reconnaître les résultats au niveau départemental alors que son camarade Mohamed Ndiaye Rahma, candidat à la Mairie, a fini de faire allégeance au nouveau maître de Kaolack.

Et comme le ridicule ne tué plus dans ce pays, Papa Mademba Biteye qui ne devrait s’en prendre qu’à lui-même en ignorant que les milliards de FCFA injectés lors de sa campagne, ne pourraient se substituer à un programme de campagne. Les Kaolackois ont fait leurs choix en rejetant l’aventure au profit d’un véritable projet de développement. 

Après moult atermoiements et contorsions pour retarder et justifier sa défaite, Papa Mademba Biteye a introduit un recours déposé lundi dernier devant la Cour d’appel de Kaolack. Le candidat malheureux de BBY dans le département demande, entre autres, l’annulation des résultats au niveau de trois (3) bureaux de vote à savoir Médina Baye, Touba Ndorong et Segnane. Motif : la présence des…chiens du candidat désigné vainqueur, Serigne Mboup.

Selon le Directeur général de Senelec qui craint le couperet présidentiel pour avoir vandagé les espoirs de la coalition présidentielle, la présence supposée des animaux de garde, appartenant au leader d’And Nawlé, aurait apeuré ses militants dans ces bureaux de la Commune. 

Des accusations battues en brèche par Me El Hadji Malick Diop, avocat d’And Nawlé dans des propos rapportés par Libération, « C’est ridicule de parler de la présence de chiens, ce recours ne peut pas prospérer ».

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