jeudi, 25 avril 2024 00:26

Collecte illégale et diffusion de données : Les avocats de Ndeye Khady Ndiaye déposent plainte contre Adji Sarr et Françoise Hélène Gaye

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La dernière audition de l’ex patronne de Sweet Beauté Ndeye Khady Ndiaye qui était confrontée à Adji Sarr la masseuse qui est à l’origine de la plainte pour Viols multiples contre le député Ousmane Sonko, prend une nouvelle tournure. Les avocats de Ndeye Khady Ndiaye ont déposé une plainte contre Adji Sarr et Françoise Hélène Gaye pour collecte illégale et diffusion de données. La cause, une vidéo devenue virale de leur cliente dans le cabinet du Doyen des juges Maham Diallo.
Suite à la diffusion d’une vidéo de Ndeye Khady Ndiaye et de son mari Ibrahima Coulibaly prise dans le bureau du Doyen des Juges d’Instruction près du Tribunal de Grande Hors Classe de Dakar à l’occasion de leur confrontation avec Adji Sarr, les avocats de la patronne du salon «  Sweet Beauty Spa » ont décidé de porter plainte auprès du Procureur de la République. Cette plainte qui porte sur la collecte illicite et diffusion de données à caractère personnel, violation du secret de l’instruction et atteinte à l’administration de la justice vise Adji Sarr et Françoise Hélène Gaye.
Dans leur plainte les avocats de Ndeye Khady Ndiaye sont convaincus après visionnage de la vidéo, qu’elle a été prise juste avant la reprise de la confrontation (suspendue pour permettre aux parties de faire la rupture du jeûn), et particulièrement au moment où Adji Sarr s’était précisément retirée à l’angle sur lequel la vidéo a été prise. Se basant sur l’angle de prise de la vidéo les avocats sont persuadés que l’auteur de la vidéo ne peut s’agir que d’Adji Sarr et des rapports qu’elle entretient avec la personne l’ayant publié.
Dans leur plainte les avocats estiment qu’Adji Sarr a porté atteinte au secret de l’instruction. Ils ajoutent le fait de prendre une vidéo lors d’une audition et de surcroit dans le bureau d’un juge d’instruction est absolument condamnable et cela constitue un précédent extrêmement dangereux pour la bonne administration de la justice.
De mémoire disent les avocats c’est la première fois qu’un justiciable a osé filmer dans le bureau d’un juge d’instruction et lors d’une audition.
Par conséquent pour une bonne administration de la justice et dans l’intérêt de protéger nos institutions, cet acte, absolument condamnable ne doit pas rester impuni.
Atlanticactu.com

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