Le nombre de morts d’éléphants qui ne seraient pas dus au braconnage au Botswana a dépassé les 110, a annoncé lundi 1er juin le ministère botswanais de l’Environnement, de la préservation des ressources naturelles et du tourisme.
«La ministre de l’Environnement, des ressources naturelles et du tourisme, Philda Nani Kereng, s’est rendue à Seronga vendredi 29 mai pour établir les circonstances de la mort mystérieuse de plus de 110 éléphants retrouvés près de Seronga, Beetsha, Eretsha et Gunotsoga», a indiqué le ministère dans un communiqué publié sur Facebook.
Les décès ont pour la première fois été signalés le 11 mai dernier, indique le communiqué, qui précise que les carcasses ont été retrouvées intactes ce qui exclut l’hypothèse du braconnage. D’autres enquêtes ont aussi établi que les éléphants n’étaient pas morts d’anthrax et n’ont pas été empoisonnés par des humains.
L’enquête, menée par une équipe composée de médecins vétérinaires, de maires de villages, ainsi que de représentants de l’armée et de la police du Botswana, doit déterminer les causes réelles de la mort de ces éléphants.
Le Botswana a de loin la plus importante population d’éléphants en Afrique, avec 135 000 individus recensés en 2015, qui se déplacent librement et dont beaucoup passent en Namibie, en Zambie et au Zimbabwe. Certains experts estiment que leur nombre a presque triplé en trente ans, et pourrait désormais atteindre 160 000.
La Rédaction (atlanticactu.com)