samedi, 27 avril 2024 02:03

Attaques sur Ousmane Sonko : Pastef/Kaffrine tance le ministre Abdoulaye SOW et menace de déballer

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@Atlanticactu.com – Le ton monte entre Pastef/Kaffrine et le Maire Abdoulaye SOW. Cette tension est due aux nombreuses sorties virulentes du nouvel édile de la commune du Ndoucoumane contre Ousmane SONKO, le leader de Pastef. Pour y mettre un terme, les responsables locaux de Pastef ont pondu un communiqué acerbe où ils rappelaient au ministre de l’Urbanisme,de l’hygiène publique et du logement, son passé de transhumant avant de le mettre en garde.
A la suite de Pastef/ Kaffrine, le Comité de Pilotage de Pastef apporte la réplique à Farba Ngom et au ministre maire de Kaffrine, Abdoulaye Sow. Ces derniers avaient traité le leader de Pastef de tous les noms d’oiseaux à l’occasion d’un point de presse. Dans le même sillage, les responsables de Pastef tirent sur le Président Macky Sall.
Dans un communiqué, le Comité de pilotage (Copil) pense que les fossoyeurs de la République qui se sont réunis hier au palais présidentiel, transformé comme toujours en siège de parti politique, sont pris de panique depuis la déclaration de candidature de Ousmane Sonko pour la Présidentielle de 2024.
Selon Pastef, Macky Sall et Cie ne cherchent qu’à instruire une certaine justice de leur venir en aide dans le projet d’invalidation de cette candidature. Il s’agit, ajoute le communiqué, des dernières gesticulations d’un régime incompétent, corrompu et apeuré par l’idée d’une perte imminente du pouvoir et d’avantages indus qu’aucune machination ne sauvera.
Sur les propos d’Ousmane SONKO quant à la présence de nos Jambaars au Mali et qui ont soulevé un véritable tollé, la COPIL rétablit les faits et donne un cours magistral à Abdoulaye SOW. « Abdoulaye Saydou Sow a difficilement tenté de soutenir que le Sénégal s’est souverainement engagé au Mali sans la moindre influence de la France. Ce qui est bien évidemment faux car la France a bel et bien joué un rôle actif et de premier plan dans la mise en place de la Mission de la CEDEAO au Mali (MICEMA) finalement déployée sous le nom de Mission Internationale de Soutien au Mali (MISMA) portée par l’Union africaine. En effet, nous rappelons à Abdoulaye Saydou Sow, qu’à la suite du coup d’Etat au Mali du 22 mars 2012,  il s’est tenu un sommet de la CEDEAO le 02 avril 2012, à Dakar (le deuxième  après celui du 29 mars tenu à Abidjan où les Chefs d’Etats avaient menacé la junte d’une intervention militaire pour rétablir l’ordre constitutionnel). A ce sommet de Dakar, étaient présents notamment, le Burkinabé Blaise Compaoré, médiateur de la CEDEAO sur la crise malienne, le Béninois Yayi Boni, président en exercice à l’époque de l’Union africaine (UA), Saïd Djinnit, représentant de l’ONU en Afrique de l’Ouest et Alain Juppé, ministre français des Affaires étrangères. La seule présence d’Alain Juppé, seule personnalité non membre de la CEDEAO et non représentant d’une organisation internationale, est révélatrice de l’influence que la France exerce sur la mise en place de la MICEMA. Mieux encore, c’est la France qui a proposé la résolution 2071 adoptée le 12 octobre par le Conseil de Sécurité de l’ONU,  donnant  notamment 45 jours à la CEDEAO et à l’UA pour préciser les modalités de leur intervention. Aujourd’hui c’est une évidence que les récentes sanctions prises contre le Mali par la CEDEAO et honteusement appliquées par le Sénégal ont été dictées par la France ».
Prenant au mot le ministre de l’urbanisme sur l’affaire Adji Sarr, les « Patriotes » enfoncent le clou « Pour terminer sa prestation comme se le doit une stripteaseuse aguerrie à la tâche, Abdoulaye Saydou Sow a le culot de nous servir la fameuse affaire Adji Sarr. Mais point pour nous d’épiloguer sur cette affaire déjà réglée par le peuple sénégalais. Juste nous précisons  à Macky Sall et à Benno Bokk Yaakar que personne, et nous disons bien PERSONNE, ne peux empêcher le Président Ousmane SONKO de participer à l’élection présidentielle de 2024 (Inchallah). Et si Macky Sall tient à terminer son second et dernier mandat, qu’il ne tente point à faire arrêter et condamner le Président Ousmane SONKO, car nous sommes déterminés à le protéger et le projet qu’il incarne au prix de nos vies ».
Ce sont là aussi, disent-ils, les derniers soubresauts contre une candidature que personne ne pourra empêcher. Ainsi le comité de pilotage invite les militants à accentuer la massification, l’enrôlement des primo-votants et à multiplier les initiatives citoyennes.
Atlanticactu.com

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