Cheikh Tamim ben Hamad Al Thani a réaffirmé « la position ferme du Qatar sur la question palestinienne et les droits légitimes du peuple palestinien ».C’est ce qui ressort de l’entretien téléphonique qu’il a eu avec le président palestinien Mahmoud Abbas, a rapporté l’agence de presse officielle du Qatar, QNA.
Lors de cet entretien, les deux parties ont discuté de « l’évolution de la situation en Palestine et des moyens de réduire l’escalade ».
L’émir du Qatar a souligné que « le retour au calme est une priorité pour l’Etat du Qatar, qui déploie tous ses efforts diplomatiques auprès des différentes parties concernées pour atteindre cet objectif ».
Il a également renouvelé « l’appel du Qatar au calme et à la plus grande retenue ».
L’émir du Qatar a, dans le même contexte, réaffirmé »la position ferme de son pays sur la question palestinienne et les droits légitimes du peuple palestinien frère, en particulier son droit d’établir un État palestinien indépendant sur les frontières de 1967, avec Jérusalem-Est comme capitale ».
»Toutes les violations israéliennes à l’encontre du peuple palestinien, de ses terres et de son caractère sacré, sapent les chances de parvenir à une solution juste », a-t-il regretté.
De son côté, Abbas a remercié le Cheikh Tamim pour son soutien continu à la cause et au peuple palestiniens, ainsi que pour les efforts de l’État du Qatar et ses positions fermes en faveur de la juste cause palestinienne, selon QNA.
Samedi à l’aube, les « Brigades Al-Qassam », la branche armée du mouvement Hamas, ont annoncé le lancement depuis Gaza d’une opération militaire baptisée « Déluge d’Al-Aqsa », en réponse aux violations israéliennes continues contre des cibles palestiniennes, dont des biens et des lieux sacrés, en l’occurrence la mosquée Al-Aqsa à Jérusalem-est.
En réplique, l’armée israélienne a annoncé le lancement de l’opération « Sabres d’acier » contre le Hamas dans la Bande de Gaza, déclarant dans un communiqué, que « ses avions ont commencé à mener des raids dans plusieurs zones de la Bande de Gaza », habitée par plus de 2 millions de Palestiniens qui souffrent de précarité, en raison d’un blocus qui perdure depuis 2006.