Le malaise ambiant régnant au niveau de l’Agence Nationale de l’Aviation Civile et de la Météorologie qui a fait les choux gras de la presse, vient de faire sa première victime. Le Directeur général, Maguèye Marame Ndao pour ne pas le citer, a pensé que l’article qui l’a cloué au pilori serait l’œuvre de Ndéye Rokhaya Mbodji, la Chargée de la communication de l’Anacim.
En effet, depuis sa nomination le 20 avril 2013 lors du Conseil des ministres décentralisé de Kolda, Maguèye Marame Ndao n’a pas réussi à faire l’unanimité autour de ses capacités manageriales. Ainsi, on a noté des démissions en cascade, la dégradation des stations, mauvaise gestion…. au point que l’Anacim traverse l’une des pires périodes de son existence.
Selon L’Obs, il se passe à l’Anacim des choses aux antipodes de l’orthodoxie. Les syndicalistes reprochent au Directeur général, Maguèye Marame Ndao, « qui est une catastrophe, de déstructurer l’Anacim et de se croire en terrain conquis ». Dans une déclaration, ils pointent « la dégradation continue des stations d’observations météorologiques, plus généralement de la météo au Sénégal qualifiée de moribonde par le Secrétariat général de l’Organisation mondiale de la météorologie (Omm)».
Les syndicalistes fustigent aussi « le maintien et la promotion des retraités à la boîte ». Des ingénieurs en navigabilité de révéler : «Des retraités et d’anciens d’Air Afrique sont envoyés en formation à l’étranger au détriment des jeunes cadres». Pis, ils s’inquiètent du « climat délétère qui incite de nombreux cadres à aller monnayer leurs compétences ailleurs ». À titre d’exemples, les syndicalistes citent « M. Sylla, Inspecteur de navigabilité, D. Samb, Inspecteur stagiaire opération, et A. Guèye, chef du département navigabilité ».
Et pour continuer de pérenniser le règne de la terreur à l’Agence nationale de l’aviation civile et de météorologie (Anacim), le Dg Maguèye Marame Ndao décide de limoger Ndèye Rokhaya Mbodji de ses fonctions de chef du service communication de l’Anacim.
Une décision considérée comme un abus abus scandaleux de plus qui interpelle directement le ministre du Tourisme et des Transports aériens. Autrement, les syndicats menacent de paralyser le secteur pour éviter la mort programmée de leur instrument de travail.