Dans son discours de vœux de nouvel an, le président de de l’Union des Forces Démocratique de Guinée (UFDG), rappelle et exprime sa déception.
« Dès le départ, nous avons apporté un soutien ferme et assumé au CNRD et au Gouvernement de transition. Personnellement, j’ai fait, au vu et au su de tout le monde, le tour des organisations internationales pour plaider leur soutien au CNRD et pour solliciter leur assistance technique et financière au processus électoral devant conduire au retour à l’ordre constitutionnel. Nous étions alors convaincus que la justice allait être la boussole, et le dialogue le moyen privilégié pour la conduite de la transition.
Si, aujourd’hui, la confiance est rompue et les espoirs déçus, c’est parce qu’il y a eu des actes qui suscitent la méfiance et des discours qui nourrissent la suspicion. Le harcèlement des acteurs politiques et des leaders d’opinion ainsi que la vague de poursuites engagées contre eux ne sont pas en conformité avec nos lois. Ils ne sont pas non plus inspirés par notre volonté partagée de lutter contre l’impunité ou de moraliser la vie publique », a-t-il déclaré
Par ailleurs le président de l’ANAD soutient que sa coalition politique et son parti l’UFDG ne sont pas une opposition au CNRD, « comme voudraient le faire croire les doctrinaires de la division, les chantres de la démagogie politique et les pêcheurs en eaux troubles qui ont toujours fait dérouter les régimes guinéens de leur mission régalienne de protection des citoyens et de leurs droits et libertés », a fait savoir Cellou Dalein Diallo.